Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 21:33

FO est opposée à leur éventuelle fiscalisation, évoquée dans les sphères du pouvoir. Un rapport en vue d’une réforme de la politique familiale doit être remis au gouvernement fin mars. Alors que le débat sur une éventuelle fiscalisation des allocations familiales bat son plein, sur fond de rigueur et de réduction des dépenses publiques, le gouvernement a choisi pour l’instant de temporiser. Une manière de préparer les esprits à de futures ponctions sur le pouvoir d’achat?

La mèche a été allumée par le Premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, le 17 février: «Fiscaliser les allocations familiales est un sujet qui peut être mis sur la table», a-t-il estimé le 17 février lors de l’émission Le Grand Rendez-vous (Europe 1/i>Télé/Le Parisien). Interrogé sur cette suggestion, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a botté en touche le lendemain, indiquant que le gouvernement attendrait les conclusions d’un rapport d’expert avant de se prononcer sur une éventuelle taxation des allocations familiales. Le 19 février, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, assurait quant à lui devant les députés socialistes que la politique familiale ne serait «pas remise en cause». Les pouvoirs publics mettent donc des gants. Tout en préparant le terrain. En décembre le gouvernement avait annoncé une réforme de la politique familiale, dans le double but de mieux cibler les aides vers les personnes les plus pauvres et de ramener à l’équilibre la branche famille, déficitaire de 2,6 milliards. Le président du Haut conseil de la famille, Bertrand Fragonard, a notamment été chargé d’examiner «l’architecture d’ensemble» du système d’aide aux familles, «l’efficience des dispositifs et la pertinence de leur ciblage». Ses propositions sont attendues fin mars dans un rapport qui servira de base à des décisions de l’exécutif.

DÉMOGRAPHIE À L’ÉQUILIBRE

Dans l’immédiat, la perspective d’une éventuelle remise en cause de l’universalité des allocations familiales fait polémique. Versées à tous, quel que soit le revenu, à partir du deuxième enfant (127 euros par mois dans ce cas de figure), les allocations ont en quelque sorte pour rôle de rééquilibrer le niveau de vie des ménages qui ont des enfants par rapport à ceux qui n’en ont pas. Elles sont à différencier d’autres prestations qui, elles, sont versées sous conditions de ressources, comme l’aide personnalisée au logement (APL) ou l’allocation de rentrée scolaire.

«FO est opposée à la fiscalisation des allocations familiales», indique Jean-Marc Bilquez, Secrétaire confédéral chargé de la Protection sociale. «Principalement parce que l’intégration des allocations dans le revenu imposable conduirait des ménages aujourd’hui non imposables à payer des impôts, sans qu’ils aient eu pour autant une augmentation de leurs revenus. Cela contribuerait ainsi à une baisse de pouvoir d’achat des familles.» Le responsable FO ajoute: «On dit que la France a réussi sa politique familiale, c’est un des rares pays d’Europe qui équilibre sa démographie, et ce facteur est très important pour la bonne santé de notre système de protection sociale qui fonctionne sur le lien entre les générations.»

Pour FO, le véritable débat se situe plutôt autour de la question du financement de la branche famille. L’organisation syndicale estime que la place de la cotisation, qui pèse actuellement environ trente milliards d’euros –la moitié du budget famille–, doit rester centrale dans le financement. Elle demande en outre que soient clarifiées les responsabilités entre l’État et les partenaires sociaux.
 

Partager cet article
Repost0
3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:52

Les attentes étaient fortes, la déception est grande : les salaires sont gelés, la journée de carence est maintenue, la masterisation est pérennisée, les postes supprimés entre 2007 et 2012 sont rendus au compte goutte, les postes des RASED et de remplaçants qui ont été supprimés ne sont pas rendus… Les conditions de travail continuent de se dégrader et le décret sur les rythmes scolaires est dans la droite ligne du décret Darcos de 2008.

  

 Le décret sur les rythmes scolaires, publié par le Ministre Peillon samedi 26 janvier; c’est la semaine de 4,5 jours pour tous les élèves, et la semaine de 5 jours pour les enseignants qui se profile : tous les mercredis matins travaillés Quand seront placées les 72h00 d’obligation de service annualisées? Interrogé, le Ministre a refusé de répondre et de sanctuariser les mercredis après-midi comme certains le lui ont demandé. Aveux?

 

En  effet nous devrons hors temps scolaire 72h00 :  6h00 de journée de solidarité, 9h00 d’animations pédagogiques, 9h00 de formation continue, 24h00 de Conseil des Maîtres ou de cycle, et 24h00 pour la mise en place des APC (activités pédagogiques complémentaires) .

 

L’année scolaire comptant 36 semaines, à raison de 2h00 par semaine, il est à craindre que nous travaillerons tous les mercredis après-midi, donc 5 jours par semaine ! Le Ministre se garde bien de le dire.

 

Pour les personnels c’est payer davantage de garde pour ses enfants, c’est davantage de trajets domicile/travail : donc c’est travailler plus pour gagner moins !

 

Avec le transfert partiel de nos obligations de service, c’est une remise en cause considérable de notre statut et de nos conditions de travail.

 

Les enseignants n’en peuvent plus de ces réformes successives qui détruisent les unes après les autres l’école publique et qu’on essaie de leur vendre comme l’élixir miracle! Les enseignants sont en état de légitime défense.

 

Inacceptable : c’est ce qu’ont dit les 240 enseignants de la Vienne qui ont signé la pétition contre la réforme des rythmes scolaires. C’est ce qu’on dit les enseignants parisiens en grève le 22 janvier, et les milliers de collègues qui ont manifesté partout en France le 23 janvier.

 

C’est pourquoi le SNUDI-FO86 appelle à la grève le mardi 12 février.

 

 

A l’appel des fédérations FO, CGT, Sud, FAEN et CNT

Grève nationale mardi 12 février

Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires

et l’abandon du projet de loi Peillon.

 

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 21:50
Signez et faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)

21, 22, 23 janvier pour le retrait du projet de loi Peillon



Lors du CTM le Ministre n'a recueilli de vote favorable d'aucun organisation syndicale sur son projet de loi de refondation de l'école.


Mercredi 23 janvier, pourtant le Ministre présentera en conseil des Ministres ses projets inchangés. A cette occasion, dans de nombreux départements, répondant à l’appel d’intersyndicales départementales, de nombreux collègues iront manifester pour demander au Ministre le retrait de ses projets.

Le Snudi-FO86 sera reçu en audience ce jour-là par le DASEN. Le syndicat portera à cette occasion les revendications des collègues et la pétition rythmes scolaire (anonymée), afin de transmettre au Ministère l’opposition des collègues lui demandant :

-         -  L’abandon du projet de loi de refondation de l’école

-          - Le retrait du projet de décret sur les rythmes scolaires

-          - L’abandon du projet de circulaire sur les 108h00

Le Snudi-FO86 appelle les collègues à utiliser les 21, 22, et 23 janvier pour prendre position, signer et faire signer massivement la pétition "rythmes scolaires et refondation de l'école" demandant au Ministre de renoncer à ses projets de loi, de décret et de circulaire. (lien ci-dessous et pièce jointe)


Signez et faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)


    Pour lire nos informations, consultez aussi notre site
www.snudifo86.org
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 21:35

Le Snudi-FO86 et sa fédération la FNEC-FP-FO seront reçus par le DASEN de la Vienne mercredi prochain.

 

Nous invitons les collègues à nous faire parvenir d’ici là leurs questions, remarques, demandes et revendications, qui pourront ainsi être portées par le syndicat à l’occasion de cette audience.

 

Le syndicat appelle les collègues à l’informer plus particulièrement concernant :

-         Les difficultés de la direction d’école

-         Les absences non-remplacées (enseignants comme AVS/ASEH)

-         Les excès liés aux inspections individuelles et les demandes injustifiées et non-réglementaires de la part des IEN

-         Les prises en charges difficiles d’élèves en difficulté ou à profil particulier pour cause de manque de poste RASED, CLIS ou CLIN (non-francophones)

-         Les problèmes liés aux manques d’AVS et le manque de formation

-         Le non-versement de la NBI pour les collègues remplaçant ou effectuant des décharges en CLIS

-         Les demandes de travail à temps partiel de droit à 80% avec une organisation hebdomadaire.

-         Les demandes en formation non satisfaites

-         Le remboursement des frais de déplacement des personnels itinérants.

-         Les sujets posant problème dans votre classe ou sur votre école.

 

Un compte rendu sera adressé aux écoles à l'issue de cette audience.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 23:27

Le projet de circulaire ministériel sur les 108 heures :

une aggravation des décrets DARCOS 

Il doit être abandonné !

J

 

eudi 10 janvier, le ministre a réuni les représentants des syndicats du 1er degré pour leur présenter son projet de nouvelle circulaire d’application des décrets DARCOS, relative aux 108 heures annualisées des enseignants du 1er degré.

Ce projet de circulaire découle directement du projet de décret sur les rythmes scolaires qui a recueilli 5 voix pour sur les 72 membres du Conseil Supérieur de l’Education le 8 janvier dernier, et aucune voix positive au CTM du 11 janvier.

Les 60 h d’aide personnalisée deviendraient 36 h d’« activités pédagogiques complémentaires » et 24 heures de temps de travail en équipe.

36 heures d’acticités pédagogiques complémentaires
sous la tutelle pédagogique des collectivités territoriales !

L’aide personnalisée est remplacée par les « acticités pédagogiques complémentaires » « en lien avec le projet éducatif territorial » rédigé par la collectivité territoriale (mairie, communauté …).

24 heures affectées à la destruction des garanties statutaires des enseignants :

Le ministre veut utiliser ces 24 heures  « consacrées à l’identification des besoins des élèves, à l’organisation des activités complémentaires et à leur articulation avec les autres moyens mis en œuvre dans le cadre du projet d ‘école pour aider les élèves,(…) »

En clair les enseignants devraient identifier les besoins des élèves et voir comment faire avec plus d‘élèves dans les classes, moins de RASED et moins de remplaçants. En un mot gérer l’austérité !

(…) notamment au titre de la scolarisation des enfants de moins de trois ans,

Pour définir des règles locales dans le cadre de projets particuliers pour la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, instituant ainsi une différence de droits sur le territoire national.

(… )de l’activité des maîtres supplémentaires affectés dans l’école

Pour mettre en œuvre le nouvel adage « plus de maîtres que de classes », ce qui après l’annonce des dotations de postes pour la rentrée 2013/2014, signifie  « moins de classes que de maîtres », c’est à dire des fermetures de classes sans que les maîtres en  « excédent » ne soient affectés sur des postes de titulaires-remplaçants ou de RASED.

(…) et de l’amélioration de la fluidité des parcours entre les cycles » 

Pour constituer des conseils de cycles communs au 1er et au 2ème degré, pour instaurer l’école du socle de compétence contenue dans son projet de loi et pouvoir affecter via les échanges de service, de manière indifférente, les professeurs du 2ème degré dans le 1er degré et vice versa, comme le démontrent les premières « expérimentations ».

  

Confirmation du travail le mercredi matin et après midi
et introduction de la formation continue à domicile hors temps scolaire.

Les 18 heures d’animations pédagogiques deviendraient 9 heures au moins « consacrées (…) à des actions de  formation continue » - « à distance », « sur des supports numériques » et 9 heures d’animations pédagogiques.

 

Ainsi le projet confirme bien les toutes les analyses et craintes du SNUDI-FO.

Le ministre veut allonger la durée de présence dans les écoles des enseignants en prévoyant non seulement le travail le mercredi matin et aussi son introduction le mercredi après midi, et en maintenant ou en augmentant l’amplitude du temps de travail les autres jours.

Il veut placer les enseignants sous la tutelle des collectivités territoriales et remettre en cause leurs garanties statutaires, voire leur appartenance à la fonction  publique d’Etat.

Il se refuse à accorder le moindre centime supplémentaire aux enseignants (cf déclaration du 10 janvier à Brest)

 

Pour le SNUDI-FO, à l’inverse des syndicats qui avaient signé le protocole de discussion DARCOS instituant les 108 heures en 2008, et qui voient des « bougés » positifs dans les propositions du ministre sur les 108 h, celles-ci constituent une aggravation des conditions de travail des enseignants du 1er degré et un pas supplémentaire dans la remise en cause de leurs garanties statutaires, notamment le droit à mutation et le droit à travailler à temps partiel, qui deviendrait inorganisable.

Ces projets de modification des 108 heures s’inscrivent totalement dans la mise en œuvre du projet de décret sur la modification des rythmes scolaires.

Pour le SNUDI-FO, en bonne logique les syndicats qui n’ont pas apporté leur soutien à ce projet de décret, devraient continuer à respecter la volonté des personnels en rejetant le projet sur les 108 h.

Les milliers de manifestants à Paris, à Angers, les milliers de prise de positions, de motions adoptées dans les écoles, le plus souvent en commun avec le SNUDI, le SNUipp, le SE-UNSA exigent le retrait des projet de décret et du projet de loi Peillon, l’abandon des projets ministériels sur les 108 h.

Après le vote du CSE (FSU, FO, CGT, SNALC ont voté contre - CFDT abstention - UNSA refusant de voter),  après le vote du CTM (aucune voix pour),

 

le projet de décret sur les rythmes scolaires ne doit pas être publié

le projet de loi Peillon ne doit pas être présenté au conseil des ministres le 23 janvier

C’est ce que demande la FNEC-FP-FO, qui s’est adressée aux autres fédérations syndicales pour le demander ensemble.

La FNEC-FP-FO, le SNUDI FO appellent les enseignants du 1er degré à participer aux rassemblements organisés dans les départements le 23 janvier pour exiger :

l’abandon du projet de loi sur la refondation de l’école ;

le retrait du projet de décret sur les rythmes scolaires ;

l’abandon du projet de circulaire sur les 108 h.

 

 

Montreuil le 11 janvier 2013


 


Signez et faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 10:55

Communiqué

« Scolarisation des enfants de moins de trois ans en maternelle »,

« Plus de maîtres que de classes » :

deux projets de circulaires qui confirment la volonté de territorialisation

 

Le 14 décembre, le SNUDI-FO a rencontré le cabinet du ministre à propos de deux projets de circulaires. L’une relative à la « scolarisation des enfants de moins de trois ans en maternelle » et l’autre relative aux « missions, à l’organisation du service et à l’accompagnement des maîtres dans les  dispositifs plus de maîtres que de classes ».

Ces deux circulaires qui s’inscrivent dans le cadre du projet de loi d’orientation que FO rejette, devraient être publiées très prochainement, avant même la promulgation de la loi !

Le ministre souhaite en effet qu’elles soient prises en compte dans les prochaines opérations de carte scolaire et d’affectation des personnels.

Loin de répondre aux exigences des collègues de rétablissement des postes et des classes pour diminuer les effectifs, de scolarisation des moins de 3 ans dans des TPS (Sections de « tout petits ») limitées à 15, ces deux projets répondent aux objectifs de territorialisation de l’école initiée par le projet de loi d’orientation Peillon et l’acte III de la décentralisation qui doit être soumis au parlement à l’été 2013.

 

 

« Scolarisation des moins de trois ans »…

 

Les modalités d’ « accueil » des moins de 3 ans, définies par un projet, prendraient des formes variées selon « les ressources locales ». Le projet place ainsi sur le même plan l’accueil en milieu scolaire (dans une classe de l’école maternelle) qui « doit être explicitement accepté par la mairie » et l’accueil en « milieu mixte » (associant services de la petite enfance et école) au sein de dispositifs « conçus localement » dans « un projet co-élaboré par l’Education nationale et les collectivité territoriales ».

 Les représentants du ministère ont insisté sur « la relation très forte avec les municipalités » : « on donne la main aux départements en terme de choix et de lieux ».

A cet effet, une « structure locale » serait mise en place pour favoriser le partenariat…Derrière les effets d’annonce, il s’agit visiblement de réactiver les dispositifs d’accueil concurrentiels à la maternelle peu ou jamais appliqués et même de les dépasser dans l’objectif de mettre en place une école maternelle d’un type nouveau sous double tutelle éducation nationale /collectivité territoriale.

Quant aux postes utilisés pour la scolarisation des moins de 3 ans, ils seront à sujétions particulières : l’« adhésion au projet de l’école » de la part de l’enseignant serait requise, et il recevrait, c’est sans précédent,  une « formation complémentaire associant, autant que nécessaire les personnels territoriaux ».

 

 

« Plus de maîtres que de classes » : des missions définies par le projet d’école, lui-même intégré au Projet Educatif Territorial (PET)

 

Le syndicat a rappelé aux représentants du ministre que dans le premier degré, il existe déjà plus de maîtres que de classes avec des postes et des fonctions statutaires clairement identifiés : RASED et titulaires-remplaçants. Autant de postes durement touchés par les années RGPP et les décrets Darcos et qu’il faut aujourd’hui rétablir…Mais il ne s’agit pas de répondre à cette demande des collègues.

Avec ce projet de circulaire, le ministre entend créer une nouvelle catégorie de PE dont les missions ne seraient plus définies nationalement par décret mais laissées au choix des écoles et surtout des collectivités locales. En effet, « l’organisation du service du maître supplémentaire est définie par le projet rédigé par l’équipe (…) », « ce projet est inscrit dans le projet d‘école ».

 

Conséquence logique de la définition locale des missions le ministre remet en cause le droit à mutation avec l’apparition de la notion d’engagement pluriannuel : « Il est essentiel que l’équipe d’un projet plus de maîtres que de classes soit stable », « des engagements pluriannuels seront recherchés ».

 

Le SNUDI FO, qui revendique l’abandon du projet de loi d’orientation, s’adresse immédiatement au ministre pour lui demander de retirer ces deux projets de circulaires et d’ouvrir des négociations sur les demandes urgentes des personnels :

  • ouverture de classes maternelles avec une ATSEM par classe
  • rétablissement des postes de maîtres E et G et de psychologues scolaires pour les RASED, création des postes de titulaires-remplaçants nécessaires

 

Montreuil le 14 décembre

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 22:43

Lors de la réunion du 12 novembre, à propos de laquelle la FNEC FP FO s’est exprimée (cf communiqué « Loi d’orientation, rythmes scolaires … Monsieur le Ministre, renoncez à vos projets ! »), le ministre a présenté une nouvelle version orale de son projet : Une semaine de 4 jours et demi qui maintient le mercredi matin à 3 heures de classe et 5h15 de classe en moyenne les autres jours. Il a demandé aux organisations syndicales de faire des propositions pour rendre son projet acceptable.

F O a refusé de s’inscrire dans une logique d’amendements et a défendu ses positions et revendications.

 

L’allongement du travail au mercredi : inacceptable

La diminution des rémunérations des PE : inacceptable !

Le traitement net des PE diminue régulièrement du fait de la hausse des retenues et du blocage de la valeur du point d’indice. Le  projet du ministre aboutirait  à  aggraver la situation en augmentant le nombre de jours de présence avec la semaine de quatre jours et demi.

Avec ce projet les PE devraient être présents un jour supplémentaire le mercredi. Les frais de transport et de garde d’enfant liés à cette journée pourraient atteindre 200 à 300 euros mensuels.

Avec l’« aide aux devoirs », les études surveillées seraient menacées privant les PE d’un revenu complémentaire.

La dégradation des conditions de travail : inacceptable !

La classe le mercredi matin aurait pour conséquence de reporter les 48 heures d’animations pédagogiques et de concertations sur le mercredi après midi. Ces 48 heures représentent 16 mercredi après midi auxquels peut s’ajouter les 2x3h de la journée de solidarité. Ainsi 18 mercredi seraient travaillés complètement soit un mercredi sur deux.

 

Une « 24ème heure » :
véritable cheval de Troie de la territorialisation que FO rejette

Le ministre a indiqué au cours de la réunion du 12 novembre que le quart d’heure quotidien au delà de 5 heures pouvait tout à fait être regroupé en une heure hebdomadaire, voire des heures regroupées sur plusieurs semaines selon les besoins du Projet éducatif local.

 

Le SNUDI-FO a renouvelé son opposition à la double tutelle Education nationale/collectivités territoriales de cette heure de service des enseignants fonctionnaire d‘Etat. Le ministre a répondu : « la question du temps  de travail soumis à des accords locaux peut déboucher sur des dispositifs intéressants ». Nos Obligations Réglementaires de Service aujourd’hui définies nationalement et réglementairement seraient remises en cause pour partie avec ces « accords de travail locaux ».

 

 

 

Le ministre n’a obtenu aucun consensus sur ces propositions

SE-UNSA, SNUipp et SGEN ont exprimé leur accord avec les buts du ministre, mais nul ne peut ignorer que tant les représentants des communes confrontés à une nouvelle charge financière, que la grande majorité des personnels n’ont donné leur aval à son projet de modification des rythmes scolaires. Le ministre ne peut donc en aucun cas se prévaloir d’un consensus.

 

Une table ronde avec les représentants des familles et des collectivités

pour discuter des obligations de service des enseignants :
une  demande à haut risque !

Le SGEN-CFDT; le SE-UNSA et le SNUIPP, ont demandé au ministre d’organiser une « table ronde des représentants des collectivités, des familles et des enseignants »notamment pour « revoir la définition et l’organisation des obligations de services des professeurs des écoles »

 

Le SNUDI-FO participera à toutes les réunions pour porter les revendications des personnels, pour autant il rejette le fait qu’une telle table ronde serve à  « revoir la définition et l’organisation des obligations de services des professeurs des écoles » dans le sens d’une plus grande annualisation et d’une mise sous tutelle aggravée des obligations de services des PE par les collectivités et du Projet Educatif Local.

 

En maintenant ce projet, le ministre prendrait la responsabilité d’une fracture et d’un conflit avec les personnels.

 

Le ministre doit renoncer à son projet et ouvrir des négociations sur les revendications que le SNUDI a rappelé le 12 novembre :

4 Les enseignants doivent demeurer des fonctionnaires d’Etat à part entière et garder leur statut,

4 Non à  la généralisation du mercredi,

4 Les obligations de service des PE doivent être définies nationalement en heures  hebdomadaires d’enseignement,

4 L’Aide Personnalisée doit être abandonnée,

4 La séparation scolaire/péri scolaire doit être strictement préservée.

4 Ce sont les salaires et les indemnités qui doivent être augmentés, pas les horaires

 

Signez, faites signer la pétition Force Ouvrière
pour l’abandon du projet ministériel !

 

 

 


Montreuil le 13 novembre 2012

 

 

 

Signez, faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)

lire l'article > "Refondation de l'école" : 4,5 jours pour les élèves, 5 jours pour les enseignants

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 13:58

Loi d'orientation sur la "Refondation de l'Ecole"

4,5 jours pour les élèves, 5 jours pour les enseignants :

La vocation selon Peillon : « Les professeurs, sont quand mêmes les seuls à qui on va demander
de travailler 40 jours de plus par an sans les payer davantage. »


Le ministre Peillon lors de l'émission « Tous politiques » , dimanche 14 octobre 2012 sur France Inter


 Cher(e)s collègues,

 

Il semble nécessaire d'apporter une précision d'importance concernant "le débat" sur les rythmes scolaires.

Vous lirez le communiqué du SnudiFO du 11 octobre qui restitue la place de ce débat sur les rythmes scolaires dans le cadre des négociations sur la « refondation de l’école ».

 
Cependant à ce stade un petit mot s’impose sur les rythmes scolaires et accessoirement la pétition du Snudi-FO.

 

Des collègues, mais aussi des parents disent : "Travailler 4 jours et demi, on/vous le fait/faites déjà dans la Vienne".

FAUX : seulement  2/3 d'enseignants  sur 1/3 des écoles de la Vienne  sont dans ce cas.

FAUX : nous travaillons 2 mercredis sur 3 sur ces écoles. Les autres mercredis sont réservés aux 48h00 annualisées :

animations/ conférences pédagogiques, réunions, conseil des maîtres et de cycles etc...

Précision : dans les autres départements on n'a pas toujours travaillé à 4 jours, ceci est le cas que depuis 2008. Dans le Nord et le Pas-de-Calais 90% des enseignants du primaire n'ont jamais travaillé à 4 jours et demi. Ils sont à 4 jours depuis parfois 30 ans. A Lyon depuis 20 ans les écoles sont à 4 jours. Et la liste est longue. Cependant, il n'y a bien qu'à Toulouse et à Poitiers et ses environs qu'on travaille, aujourd'hui, à 4,5 jours et les collègues y sont pour la plupart attachés.


 Ce que le Ministre veut mettre en place (avec ses partenaires "co-législateurs" SNUipp-FSU, SGEN-CFDT et SE-UNSA) c'est la classe tous les mercredis matin à savoir :

 lundi, mardi, jeudi vendredi matin :

-3 heures le matin

-1h30 minimum de pause méridienne

-2h00 l'après-midi

 mercredi :

 - 3 heures tous les matins.

 

Les 48 heures annualisées (animations/ conférences pédagogiques, réunions, conseil des maîtres et de cycle etc) dans ce projet seront le mercredi après-midi!

Sauf à être magicien, où le Ministre pourrait-il mettre ces heures????

Si on y consacre 3 heures chaque mercredi après-midi cela fait 16 mercredis sur les 36 que compte l'année scolaire qui seront travaillés! Avec les 2x3h00 de la journée de solidarité : 18 mercredis
> >>> DONC UN MERCREDI APRÈS-MIDI SUR DEUX TRAVAILLÉ !

 Si on y consacre 2 heures chaque mercredi : comme cela semble être le projet du Ministre nous travaillerons 27 MERCREDIS SUR 36 QUE COMPTE L’ANNÉE !

 Alors non, ce que propose le Ministre ce n'est pas ce que nous connaissons déjà!

 
Faites le savoir autour de vous : la réforme des rythmes scolaires de Peillon c'est le travail des enseignants 5 jours par semaine comme tous les salariés!

Et à charge de faire la paperasse, les progressions, les préparations et les corrections le soir en rentrant chez soi, ou le week-end, sans mercredi (matin et/ou après-midi) pour souffler.

C'est pourquoi FO l'a dit : il n'y a pas consensus. C'est pourquoi FO appelle à signer la pétition sur les rythmes scolaires.

Syndicalement.
 

Fabien Vasselin

Secrétaire départemental, représentant au CTSD 86

  Pour FO, ce qui s'annonce est inacceptable !

Signez, la pétition en ligne sur www.snudifo86.org

FO c'est votre force, syndiquez-vous!

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 18:30
Réunion d'information syndicale
MERCREDI 26 SEPTEMBRE :  9h30-11h30
BUXEROLLES - 33 rue des Deux Communes
(stationnement gratuit sur place)

Sujet de la discussion en fonction des demandes.

A titre indicatif :

- compte rendu de l'action syndicale de rentrée (CTSD carte scolaire notamment) 

- réforme des rythmes scolaires et débat sur la refondation de l'école : que font-ils craindre pour notre statut?  qu'est-ce que la déterritorialisation de l'Education Nationale?

- répondre à toutes vos questions et traiter vos dossiers, entre autres, de carte scolaire (besoins des écoles, RASED etc), droits individuels et collectifs, salaires et frais de déplacement, retraites, journée de carence, mouvement, direction d’école,  scolarisation des enfants handicapés (ASEH, CLIS etc), hygiène et sécurité, conditions de travail des stagiaires, PE et directeurs etc.

- des points seront consacrés aux difficultés rencontrés sur certaines circonscriptions : les pressions exercées pour limiter les maintiens/redoublements, imposer des réunions hors temps de service, la seconde journée de pré-rentrée, les 1/2 journées de récupération de la journée de solidarité, la mise en place du LPC (livret personnel de compétence), sur la scolarisation des enfants handicapés, les demandes variés des IEN imposant toujours plus de travail aux directeurs ...

- pour que chacun puisse faire connaître au syndicat ses demandes et ses revendications, ainsi que les problèmes et les difficultés qu’il rencontre.

C’est un droit pour tous !

Tous les collègues peuvent y participer, sans être nécessairement syndiqués ! 

 

Je participe très facilement :
1- Informez simplement votre IEN par mail ou en lui adressant le message ci-dessous (explication ci-dessous)
2- Participer vous dispense de participer à une des 6 animation/conférence pédagogique  obligatoire (ou une des deux demi-journée de solidarité).
3- Attention :  adressez avant le lundi 24 septembre votre formulaire/mail de participation à votre inspecteur si vous avez une réunion obligatoire ce jour là (jusqu'au 26/09 si vous n'avez rien de prévu).

COMMENT PARTICIPER?
COMMENT LA SUBSTITUER A UNE ANIMATION PEDAGOGIQUE?

1 - Comment informer mon IEN?
Il suffit de l'informer, vous n'avez pas d'autorisation d'absence à demander ni à attendre.
Adressez lui le formulaire en pièce jointe, ou plus simplement le mail ci-dessous à l'une des adresses mails mentionnées :

Monsieur/Madame l'Inspecteur de l'Education Nationale,

Je vous informe par la présente que je participerai à la réunion d'information syndicale du Snudi-FO86 organisée le mercredi 26 septembre à Buxerolles de 9h30 à 12h00.

Veuillez agréer,
Monsieur/Madame l'Inspecteur, l'expression de ma haute considération.

Nom, Prénom, école


>>> Coordonnées mails des inspections :
 1-IEN Châtellerault : - 05.49.21.09.41 iench.ia86@ac-poitiers.fr
 2 -IEN Lencloître :  - 05.49.19.40.33 ienlencloitre@ac-poitiers.fr
 3- IEN Montmorillon :  - 05.49.91.11.72 ienmo.ia86@ac-poitiers.fr
 4 -IEN Poitiers Nord :   - 05.16.52.66.54 ienpnord@ac-poitiers.fr  
5 - IEN Poitiers ASH :  -05.49.60.30.80 ienp2.ia86@ac-poitiers.fr
 6-IEN Poitiers Est :  - 05.16.52.66.67 ienp3.ia86@ac-poitiers.fr
7- IEN Poitiers Ouest :  - 05.16.52.66.54 ienp1.ia86@ac-poitiers.fr
8-IEN Poitiers Sud : - 05.16.52.66.71 ienp5.ia86@ac-poitiers.fr
 


2 - Comment la décompter de mon temps de travail et la substituer à une animation/conférence pédagogique? (ou un conseil des maîtres, ou une 1/2 journée de solidarité)

a/ Pour la décompter de son temps d'animation/conférence pédagogique (18h00 obligatoires) : lorsque vous recevez l'ordre de mission pour une animation (celle de votre choix), retournez-la au secrétariat de votre IEN (en utilisant éventuellement le courrier école) : en mentionnant "J'ai participé à la réunion d'information syndicale du Snudi-FO86 le 28/09/11".

b/ Pour la décompter de la journée de solidarité : mentionnez-le sur le formulaire que vous adressez à votre IEN, ou dans le mail que vous adressez à votre IEN. (Vous pouvez également le faire plus tard lorsque la date de récupération de la journée de solidarité sera connue également par courrier ou mail)

c/ A la place d'une réunion sur l'école : informez simplement votre directeur (tout en envoyant le mail ou le formulaire de participation à votre IEN).




PLUS D’INFOS, DES QUESTIONS ? CONTACTEZ-NOUS :
05.49.52.52.83 ou 06.60.41.34.85
Site web : www.snudifo86.org


Le premier des droits pour défendre tous les autres, se syndiquer !


SYNDIQUEZ-VOUS, c'est votre force !
 (66% déductibles des impôts)
bordereau de syndicalisation 2012 en pièce jointe
RENSEIGNEZ-VOUS !
Partager cet article
Repost0
30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 14:02
Journée de pré-rentrée : de nombreux IEN sollicitent les collègues pour une seconde journée de pré-rentrée le vendredi 31 août. La participation des collègues à cette journée n'est pas obligatoire, elle ne peut être basée que sur le volontariat. En effet le calendrier ministériel  fixe la rentrée scolaire des enseignants au lundi 3 septembre. Pas avant.
Les collègues décidant de faire la journée du 31 août la déduiront des 24h00 annualisées consacrées aux travaux en équipes pédagogiques, aux relations avec les parents, à l’élaboration et au suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés (LIRE CI-DESSOUS).

Nos obligations de service
(décret DARCOS n° 2008-775 du 30 juillet 2008)
· 24 heures hebdomadaires d’enseignement (sur 36 semaines)
· 108 heures annuelles de service réparties ainsi :
     - 60 h consacrées à l’aide personnalisée ou aux interventions en groupes restreints auprès des élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, dont un temps d’organisation proportionné correspondant,
      - 24 h* consacrées aux travaux en équipes pédagogiques, aux relations avec les parents, à l’élaboration et au suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés,
      - 18 h* d’animation et de formation pédagogiques,
      - 6 h* de participation aux conseils d’école obligatoires.
Lorsque les heures prévues ne peuvent être entièrement utilisées pour l’aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, elles sont consacrées au renforcement de la formation professionnelle continue des enseignants, en dehors de la présence des élèves. (extrait du décret)
* 2 fois 3h de Réunion d’information syndicales sont déductibles de ces heures.

Réunions obligatoires : ce qu’il faut savoir...

LES COLLÈGUES à temps partiel participent aux réunions programmées dans le cadre des 108 h annualisées au prorata de leurs obligations de service devant les élèves.

ANIMATIONS PÉDAGOGIQUES. Les IEN ne peuvent fixer de conférences pédagogiques après la classe ou le mercredi “qu’après concertation avec les équipes pédagogiques des écoles” (Note de service n°91-133 du 11.06.91 - BO n° 26 du 4.07.91). Toute réunion officielle doit être convoquée avec un ordre de mission adressé directement au fonctionnaire, le couvrant en cas d’accident de trajet. Les animations pédagogiques sont des journées de formation : il n’y a ensuite aucune obligation de rédiger un compte-rendu ou de répondre à un questionnaire quelconque.

CONSEILS DES MAÎTRES : Les Conseils des maîtres doivent se tenir “en dehors de l’horaire d’enseignement dû aux élèves” (décret du 6.09.90). Ils peuvent donc être réunis pendant les 24 h de travaux des maîtres.

RÉUNIONS ET VIE PRIVÉE Aucun texte ne précise que l’on doit assurer les 108 heures annualisées à n’importe quelle heure du jour ou du soir.
Saisir le syndicat pour toute précision ou problème.
 
 TOUTES CES INFOS ET BIEN PLUS ENCORE,
POUR CONNAITRE SES DROITS AFIN DE LES DEFENDRE :

>>> demandez le guide "Vos droits" auprès du syndicat.


Pour tout problème, pour toute question,
contactez le SNUDI-FO !
Vos droits sont notre seule loi !

  


FO l'indépendance, la différence

Rejoignez le 1er syndicat confédéré de la profession

Partager cet article
Repost0

En une :

nouveau_hv.gifNouveau site internet pour retrouver le Snudi-FO86 :

>>>>> http://86.fo-snudi.fr

 

                                                                                                               

  

Loi d'orientation sur la "Refondation de l'Ecole"

Signez, faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)

Recherche

Archives

Le point sur...

a.jpgPOUR CONNAITRE VOS DROITS ET MIEUX LES DEFENDRE :
le guide de vos droits est toujours disponible gratuitement sur simple demande auprès du syndicat


Pour être informé,
Pour être défendu,
Pour revendiquer,
IMAGE0002.JPG

 snudifo.jpg

carte.gif

DBD


TLP

 

BDD

 

LD