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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 14:46

À l’occasion de la remise du prix dit de «l’audace créatrice» à une PME, le Premier ministre serait sorti de son discours écrit pour évoquer la nécessaire convergence entre la France et l’Allemagne. Et de citer en la matière le dossier des retraites: «Il faudra aller vers un temps de travail commun, il faudra aller vers un âge de la retraite commun, il faudra aller vers une convergence progressive de l’organisation économique et sociale de ces deux pays, car c’est la clé de la survie et du développement de la zone euro et du continent européen.»

Les naturellement optimistes pourraient en déduire qu’il faut, dans les deux pays, établir, par exemple, un droit à la retraite à taux plein à 60 ans. Ce serait confondre optimisme et naïveté. Il s’agirait en fait d’aligner vers le bas, dans la logique du dumping social et fiscal qui s’est accentué en Europe sous l’effet de traités d’orientation néolibérale (Maastricht et Lisbonne notamment).

Notre conception de l’Europe est inverse: c’est celle du progrès social, de l’harmonisation vers le haut, de la remise en place de règles, à savoir la logique inverse à celle du capitalisme néolibéral à l’origine de la crise actuelle.

Dans le cas présent, il y a fort à parier que l’«âge de retraite commun» serait 67 ans ! Ce que nos anciens appelaient la retraite des morts (celle dont on ne peut guère bénéficier) serait de retour.

C’est oublier aussi qu’en Allemagne, la durée de cotisation exigée n’est pas, comme en France, de 41,5 ans mais de 35 ans! C’est oublier encore que, tant en France qu’en Allemagne, les travailleurs n’ont pas avalé les contre-réformes qui leur ont été imposées.

Si l’on veut réellement sortir de la crise, c’est la logique du dumping social et fiscal qu’il faut casser. C’est aussi la seule manière de faire réapparaître l’Europe comme un espoir non comme une contrainte.

Vu les réactions suscitées par la déclaration du Premier ministre, Matignon a indiqué qu’aucun dossier retraite n’était aujourd’hui d’actualité.

Il nous appartient en tout cas d’être particulièrement vigilants et de maintenir toutes nos revendications, y compris bien entendu notre opposition à la mise en place d’un régime unique par points, qui introduirait la flexi-retraite, c’est-à-dire l’insécurité sociale.

Adepte du pilotage, le Premier ministre a, en l’occurrence, fait un dérapage incontrôlé.

éditorial de Jean-Claude Mailly, daté du mercredi 28 septembre

     

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 10:12
Retraites : FO réclame de la clarté syndicale
19/11/2010 05:32
Alain Barreau, FO.  - Photo NR

Force ouvrière (FO) ne participera pas à la manifestation du 23 novembre organisée par l'intersyndicale de la Vienne. « Parce que cet appel n'est pas sérieux, estime Alain Barreau, le secrétaire général de FO. Ce texte ne demande pas ce qui, pour nous, constitue la seule revendication possible : l'abrogation de la loi sur la réforme des retraites. De plus, il n'appelle pas clairement à la grève en fixant l'heure de la manifestation à 16 h 30. » Ce jour-là, plutôt que manifester, une délégation de FO remettra une motion au préfet.


Force ouvrière estime que l'intersyndicale transforme le mouvement contre les retraites « en un fourre-tout sociétal ». Alain Barreau vise clairement la CFDT et l'Unsa qui, selon lui, n'ont jamais voulu « clairement demander le retrait ».


Pour retrouver « de la clarté », FO propose aux organisations syndicales une rencontre le jeudi 25 novembre « afin de préparer les conditions d'un appel à une grève interprofessionnelle, intergénérationnelle, de 24 heures, unitaire et solidaire, sur une revendication unique : l'abrogation de cette loi ».

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 13:53

La loi supprime le droit à la retraite anticipée pour les mères remplissant la double condition (3 enfants et 15 ans de services effectifs) à partir du 1er janvier 2012.

 

Elle maintient le droit à la retraite anticipée dans les cas de figures suivants :

 

_ Les mères remplissant la double condition (3 enfants et 15 ans de services effectifs), si elles font la demande de départ avant le 31décembre 2010 pour un départ avant le 30 juin 2011 conservent les conditions de calcul de la pension sur la base de l’année au cours de laquelle elles ont rempli la double condition.

_ Les mères remplissant la double condition (3 enfants et 15 ans de services actif effectifs) nées au plus tard le 31 décembre 1955 (ou le 31 décembre 1960 pour les services actifs) conservent les conditions de calcul de la pension sur la base de l’année au cours de laquelle elles ont rempli la double condition.

_ Les mères remplissant la double condition (3 enfants et 15 ans de services effectifs) avant le 1er janvier 2012 conservent le droit à la retraite anticipée mais les modalités de calcul de la pension sont modifiées (sauf demande de départ avant le 31 décembre 2010-cas n°1 ci-dessus). Dans ce cas, si la collègue part avant l’âge de départ légal, le calcul de sa pension s’effectuera sur la base de l’année de départ légal à la retraite.

 

Abrogation de la loi

Maintien du code des pensions civiles et militaires

Maintien du droit au départ anticipé


 

Calcul de votre retraite et conseils : prenez contact ci-dessous


CONTACT :
Adresser un message

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 14:30

article inspiré du texte d'une Assemblée Générale du LP Réaumur

  

Avant la loi Fillon de 2003, nous  partions à 60 ans, il fallait avoir 37,5 années de durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein : chaque année cotisée « rapportait »  2 %, ce qui fait que notre pension était de 37,5 x 2 soit 75 % de notre traitement brut (base de calcul des 6 derniers mois de la carrière).

En 2003, la réforme Fillon nous a donc alignés avec le privé, il faut 40 années de durée de cotisation. Elle a aussi institué la décote. Il était alors prévu une augmentation possible de cette durée de cotisation jusqu'à 42 ans.

  

Avec la loi Woerth-Fillon, la durée de cotisation est progressivement allongée jusqu’à 41,5 annuités, et il nous faudrait travailler jusqu’à 62 ans. Par ailleurs, si nous n’avons pas nos annuités, la décote nous serait décomptée.

L’âge à partir duquel il n’y a plus de décote passerait de 65 ans à 67 ans.

Pour calculer sa pension de retraite, une année cotisée ne compte plus 2% mais plus que 1,78 % ( 1,78% x 42 = 75% ).

 

Conclusion : Nous devons travailler plus longtemps pour parfois gagner même moins que le système actuel.

 

Exemples : concrètement, dans le meilleur des cas (aucune interruption dans votre vie professionnelle) :

 

Vous avez commencé à travailler 22 ans :

 

Il vous faut travailler jusqu’à 64 ans pour avoir votre retraite à taux plein. Si vous vous arrêtez à 62 ans, vous  ne toucherez plus que 65% de  votre pension au lieu de 75 %.

 

Vous avez commencé à travailler à 25 ans :

 

Avec le système précédent (60 ans et 40 ans, sans décote),  vous partiriez à 60 ans avec 35 annuités de cotisation donc avec 70% de votre traitement des 6 derniers mois. (traitement brut)

 

Si la réforme passe, vous devez travailler jusqu’à 62 ans et vous aurez alors cotisé 37 annuités : vous toucherez alors 65,8 % (37 x 1,78) de votre salaire, mais il vous manquera 4, 5 années de cotisation pour atteindre les 41, 5 années d’annuités. On vous retire 5 % par année manquante (1,25 par trimestre). Vous vous retrouvez alors avec 43, 3 % de votre dernier salaire  (le plafond est de 50%), donc avec la moitié de votre dernier salaire.

   

Pour résumer, si la réforme passe, vous aurez travaillé deux ans de plus et vous partirez avec une pension amputée de 25%.

 

Vous pouvez aussi décider de travailler jusqu’à 67 ans pour avoir votre retraite à taux plein.

  

 Retrait de la réforme des retraites !

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 17:12

Retraites :

Les salariés ont réaffirmé leur revendication :

"Retrait de la réforme Woerth-Sarkozy!"


COMMUNIQUE DE LA FNEC-FP-FO


 

La FNEC FP-FO se félicite que par millions, en grève et en manifestations, les salariés de tous les secteurs professionnels ont clairement et massivement exprimé qu’ils n’entendent pas céder face au gouvernement sur leurs revendications concernant les retraites.

 

Ils l’ont fait dans des conditions difficiles et en dépit du fait qu’ils ont dû attendre deux semaines pour donner suite à l’immense mobilisation du 7 septembre alors même qu’ils étaient disponibles, notamment dès le 15 septembre, jour du vote de la loi Woerth par l’assemblée nationale.

 

Les salariés ne veulent pas de la réforme Woerth, ni du report de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ, ni de l’allongement sans fin du nombre d’annuités, ni de la remise en cause du code des pensions civiles et militaires.

 

Ils veulent le retrait pur et simple de la réforme Woerth, son abandon, sa suspension !

 

Ce mot d’ordre de retrait est plus que jamais celui qui rassemble les salariés de tous les secteurs.

La FNEC FP FO approuve la confédération FO qui propose que cette exigence soit le socle de l’action commune des confédérations.

 

Au lendemain des immenses manifestations du 23 septembre, la FNEC FP FO réaffirme que ni les journées d’action à répétition, ni les manifestations le samedi ou le dimanche, ni les actions originales de tous ordres, ni les actions locales diversifiées ne feront reculer le gouvernement.

 

C’est la grève, seule la grève interprofessionnelle qui fera reculer le gouvernement qui arrachera le retrait.

 

La FNEC FP FO approuve la proposition réaffirmée de la confédération Force Ouvrière à toutes les confédérations de décider 24 heures de grève interprofessionnelle pour le retrait de la réforme.

La puissance des manifestations illustre la volonté des salariés d’obtenir satisfaction ; pour autant la FNEC FP FO réaffirme que les manifestations, aussi puissantes soient-elles ne permettront pas d’obtenir satisfaction. C’est maintenant qu’il faut décider la grève, la grève jusqu’au retrait de la réforme Woerth-Fillon.

 

C’est pourquoi, la FNEC FP FO s’adresse à nouveau aux autres fédérations du secteur de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle : « Vous ne pouvez plus esquiver ce problème, nous vous proposons à nouveau de nous rencontrer au plus vite pour prendre toutes les dispositions en ce sens et exprimer immédiatement la volonté de toutes nos fédérations d’aller à la grève interprofessionnelle unie jusqu’au retrait ».

 

La FNEC FP FO appelle ses syndicats à tous les niveaux à se rapprocher des autres organisations syndicales et à convoquer des assemblées générales de salariés dans les établissements, les écoles, les services, pour discuter de ces propositions.

 

Montreuil, le 24 septembre 2010

 

 

 

 


Courrier de la Fnec-FP-FO

aux autres fédérations de l’enseignement

 


 

Aux fédérations de l’enseignement, de la culture

et de la formation professionnelle

 

Montreuil, le 24 septembre 2010

 

 

Vous trouverez ci-joint le communiqué que notre fédération adresse ce jour à toutes ses structures.

 

L’importance des manifestations d’hier confirme la volonté des salariés de nos secteurs de voir retirer le plan Woerth-Fillon ; mais nous le savons tous, les manifestations, aussi puissantes soient-elles ne permettront pas d’obtenir satisfaction.

 

Nous réitérons notre proposition déjà formulée dans notre courrier du 9 septembre :

c’est maintenant qu’il faut décider la grève, la grève jusqu’au retrait de la réforme Woerth-Fillon.

 

Personne ne peut plus esquiver ce problème, nous vous proposons à nouveau de nous rencontrer au plus vite pour prendre toutes les dispositions en ce sens et exprimer immédiatement la volonté de toutes nos fédérations d’aller à la grève interprofessionnelle unie jusqu’au retrait.

 

Nous vous proposons de nous rencontrer au siège de la fédération mardi matin 28 septembre.

 

Hubert Raguin

Secrétaire général

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 12:36

Grâce à nos pressions, le gouvernement a amendé son projet de loi concernant la date butoir du 13 juillet 2010 , pour les femmes fonctionnaires mères de trois enfants.

Cette date est reportée au  31 décembre 2010 pour une liquidation avant le 1er juillet 2011.
Le Secrétariat fédéral de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO
plus de détail : suivre ce lien
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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 12:23
Vous trouverez en lien le dossier retraites n°3 détaillant les mesures prévues par la réforme des retraites, ainsi que des exemples mesurant l'impact sur les salaires et les retraites de chacun (important :  ci-dessous message de la FGF de dernière minute concernant le départ en retraite des femme ayant trois enfants). Toutes ces mesures rendent ce plan inacceptable, c'est pourquoi FO appel à la grève le 7 septembre avec l'intersyndicale pour exiger le retrait de ces mesures.

DERNIERE MINUTE  :De la part de la Fédération Générale des Fonctionnaires FORCE OUVRIERE

IMPORTANCE HAUTE
 
Chers collègues
 
Nous venons d'apprendre que, grâce à nos pressions, le gouvernement a amendé son projet de loi concernant la date butoir du 13 juillet 2010 , pour les femmes fonctionnaires mères de trois enfants.
Cette date est reportée au  31 décembre 2010 pour une liquidation avant le 1er juillet 2011.
  
Amitiés syndicalistes.
  
Le Secrétariat fédéral de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO


 

 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 19:30

 

     Depuis le 19 mars 2009, la confédération Force Ouvrière explique que seule la grève franche et interprofessionnelle pourrait, en bloquant vraiment le pays, bloquer les contre-réformes destructrices du gouvernement. Depuis, l'avalanche continue. Au point que même ceux qui croyaient que cela ne concerneraient que les voisins, sont en train de réaliser que personne ne serait épargné.

 

     Les 9 journées d'actions et de mobilisation qui ont eu lieu depuis, non seulement n'ont plus jamais atteint l'ampleur du 19 mars 2009 mais ont prouvé qu'il devenait urgent de passer un cran au-dessus et sur des revendications plus claires.

 

     Evidemment, chacun de nous déplore que, face à une offensive sans précédent, l'unité syndicale ne se fasse pas immédiatement sur les revendications évidentes des salariés comme des fonctionnaires car aucun de nous, syndiqué ou non, et quelque soit notre syndicat, ne veut voir son salaire et sa retraite sacrifiés, au nom de la crise, sur l'autel de la spéculation. C'est pourtant bien cela que l'on nous annonce pour la mi-juin !

 

    Il se trouve pourtant le secrétaire général d'une organisation pour expliquer, dans tous les médias, que l'on pourrait sauver la retraite à 60 ans en acceptant, "sous certaines conditions", l'augmentation du nombre d'années de cotisation pour bénéficier d'une retraite.  Il annonçait même récemment, sur une radio nationale, que le congrès de sa confédération aurait prochainement à débattre de ces "conditions".

 

    Pouvoir s'arrêter de travailler à 60 ans, tout le monde le souhaite, certes. Mais avec une pension de retraite qui permette encore de vivre !

 

    "L'augmentation progressive du nombre d'années de cotisation", cela signifierait poursuivre et aggraver la loi Fillon de 2003 qui impose déjà 40,5 annuités aux collègues prenant leur retraite cette année, avec une décote de -2,5% par année manquante.

                       

    Actuellement, une institutrice, qui part (cette année encore) à 55 ans, aurait dû commencer à travailler à 55 - 40,5 = 15 ans et demi pour avoir encore droit à une pension complète, dite "à taux plein" ( 75% du traitement des six derniers mois). Même à celle qui a débuté à 18 ans, il manque 3 ans et six mois, soit une décote automatique de -8,75%!

 

    Dés 2003, la loi Fillon programmait 41 ans de travail requis en 2012, 42 ans en 2020 et une décote de 5% par année manquante dès 2015.

                        

    En 2015, l'institutrice, qui voudra s'arrêter à 55 ans, aurait dû commencer à travailler à 13 ans 8 mois pour ne subir aucune décote... mais comme elle a commencé à 18 ans ( au plus tôt), sa pension subira une décote de -25% ! Soit une pension représentant moins de 50% de son dernier traitement.

 

    Pour les PE, qui en 1991 ont perdu le droit au "service actif" ( 60 ans au lieu de 55 ans ), ils commenceront à partir en retraite vers 2030. Ayant commencé à exercer au plus tôt vers 20 ans ( bac + 2 ), si la durée de cotisation continue à augmenter (passant à 43 puis 44 ans), ils ne pourront pas envisager une pension à taux plein avant 63 ou 64 ans. Ceux qui ont commencé à 22 ans, devront attendre 66 ans, etc.

     Ces calculs prouvent trois choses :

Tous ceux qui prétendent que l'allongement de la durée de cotisation ne ferait pas baisser les retraites sont de fieffés menteurs qui tentent de nous faire oublier ce qu'ils nous ont déjà imposé en 2003,

Tous ceux qui ne parlent plus que de l'âge légal (60 ans) mais oublient de dire que "40 ans de cotisation, c'est déjà trop!" car il faut revenir aux 37,5 ans d'avant 2003 pour garantir une retraite à taux plein à tous ceux qui débutent en moyenne à 23 ou 24 ans, ne doivent pas nous prendre pour des amnésiques,

Tous ceux qui savent calculer et ne veulent pas survivre à la retraite avec moins de 1 000 euros par mois après 38, 39, 40... ans de travail, doivent se faire entendre et agir vite et efficacement.

    Voilà ce que Force Ouvrière vous propose le 15 juin : revendiquer simplement la sauvegarde de vos vies après 55 ou 60 ans, sur les revendications qui devraient forger l'unité d'action :

 

Maintien de la retraite à 60 ans à taux plein,

Aucun allongement de la durée de cotisation : 40 ans, c'est déjà trop ! (car 23 + 40 = 63 ans !),

Maintien du Code des pensions et des avantages familiaux,

Maintien du calcul sur les six derniers mois dans la fonction publique et retour aux 10 meilleures années dans le privé.



Le 15 juin, tous en grève ! Public et privé ! Tous en manifestation nationale à Paris !  


  «  Seul un rapport de forces efficace peut contraindre le gouvernement à renoncer.

     C’est dans cet esprit que nous avons lancé une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation à Paris : pour montrer notre détermination. Nous assumons clairement nos responsabilités.

     Cet appel n’est pas fermé. D’autres organisations, «nos amis» d’autres organisations, sont libres de s’y joindre, le tout est de savoir si l’on veut se donner les moyens et si l’on veut donner aux salariés les moyens de contraindre le gouvernement à renoncer à ses contre-réformes. »

 Jean Claude Mailly, secrétaire général de la CGT-Force Ouvrière,

    Editorial de FO hebdo, le 02/06/2010

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:12

mailly_v.jpgCher Camarade,


Le Comité Confédéral National de la cgt FORCE OUVRIERE s’est récemment réuni. Suite à cette réunion des instances de FORCE OUVRIERE, je m’adresse à toi, ainsi qu’aux autres secrétaires généraux et présidents de confédérations syndicales, au nom du bureau confédéral par cette lettre qui sera rendue publique.


Le Comité Confédéral a analysé la situation économique et sociale et dressé les principales revendications de FORCE OUVRIERE dans une résolution adoptée à l’unanimité. Parmi celles-ci figurent, bien entendu, nos analyses et revendications sur le dossier « retraites » mis à l’actualité par le Président de la République et le gouvernement, qui plus est dans un calendrier serré.


Nous confirmons ainsi, notamment, que nous sommes fermement opposés à tout allongement de la durée du travail quelle qu’en soit la forme (allongement de la durée de cotisation et/ou report du droit au départ à 60 ans), tout comme nous sommes opposés à une remise en cause du code des pensions civiles et militaires pour les fonctionnaires.


Pour nous, la question des retraites est une question de financement qui doit être traitée en tant que telle par la recherche et l’obtention de recettes nouvelles, comme nous l’avons exposé lors des bilatérales. Evidemment cela percute la nature de la politique économique, sociale et fiscale actuellement menée et qui est à l’origine de la crise de système actuelle. Or le gouvernement semble vouloir reprendre les mêmes arguments et les mêmes décisions qu’avant la crise.


Nous considérons qu’il est essentiel, tant pour les retraité(e)s que pour les salarié(e)s, les chômeurs et les futures générations que nous fassions respecter les droits et garanties des travailleurs. Nous avons ainsi clairement affiché ce que nous voulions et ce que nous ne voulions pas.


Nous considérons, par ailleurs, que l’unité d’action sur des revendications et des modalités d’actions claires et déterminées est une des conditions importantes de la réussite.


Concernant les modalités d’action, nous considérons, compte tenu des expériences passées, que les manifestations à répétition ne sont pas un gage d’efficacité, y compris quand le 19 mars 2009 trois millions de manifestants étaient descendus dans les rues.

C’est pourquoi je te propose un appel commun à 24 heures de grève interprofessionnelle, au moment opportun.

Réussie, une telle initiative placerait le gouvernement dans une situation délicate : ne pas répondre aux attentes alors que le pays aurait été « bloqué » pendant 24 heures serait, pour lui, prendre un risque important.


Je considère qu’une telle initiative lancée solennellement par les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales serait facteur d’espoir et de force pour les salariés.


Bien entendu, c’est une évidence, il appartient à chaque organisation syndicale de se positionner, tant sur les revendications que sur les modalités d’action. Tu connais les positions de FORCE OUVRIERE et notre conception de l’efficacité de l’action commune.


Je conclurai en disant qu’une victoire sur ce dossier serait porteuse pour le mouvement syndical et l’ensemble des travailleurs actuels et à venir.


Sentiments syndicalistes. Jean-Claude MAILLY

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:08

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nouveau_hv.gifNouveau site internet pour retrouver le Snudi-FO86 :

>>>>> http://86.fo-snudi.fr

 

                                                                                                               

  

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