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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 19:54
 Communiqué FNEC FP FO

 

L’Inspecteur d’académie du Maine et Loire demande aux enseignants en retraite de remplacer les grévistes le 29 janvier prochain, lors de la grève interprofessionnelle. Cette initiative met en cause le droit de grève et manifeste une volonté d’opposer les retraités aux actifs, voulant même les indemniser sur les retenues sur salaires de leurs collègues grévistes.

 

Elles révèlent en même temps les difficultés à faire passer dans les faits la loi sur le « service minimum d’accueil dans les écoles. »

 

Parmi les destinataires de la lettre, Paul BARBIER, ancien secrétaire général du SNUDI FO, a répondu par un courrier qui exprime ce que pense l’immense majorité des retraités : « …j’ai été saisi d’un sentiment de malaise devant une telle démarche (…) parce que pour moi, la solidarité entre les salariés (qu’ils soient actifs, chômeurs, ou retraités ) n’est pas un vain mot, je vous informe que le 29 janvier, je serai au côté de mes collègues qui seront en grève et qui manifesteront. » (document joint)

 

Quand Jean Claude MAILLY, au nom du Comité confédéral national de FO, appelle à la journée de grève interprofessionnelle du 29 janvier, et qu’il écrit au Premier Ministre en ce sens, il précise : «  Réaffirmer clairement et fortement nos revendications, faire respecter les droits et les intérêts des salariés actifs, chômeurs, et retraités, tel est l’objet de la mobilisation du jeudi 29 janvier 2009. »

 

La FNEC FP FO appelle les retraités de l’Enseignement, de la Recherche, de la Formation des Adultes, de la Jeunesse et Sport, de la Culture à participer nombreux aux manifestations du 29 janvier avec leurs camarades grévistes, à l’appel de l’Union confédérale des retraités FO et de l’Union fédérale des retraités de la FGF FO :

pour l’augmentation des pensions et des salaires,

pour la défense des services publics, l’annulation des suppressions de postes, du licenciement des non titulaires, et pour la protection sociale collective,

pour le respect des libertés syndicales.

 

La FNEC FP FO demande au Ministre de l’Education nationale de faire cesser les opérations du type de celle du Maine et Loire.

 

Montreuil, le 23 janvier 2009

 

 

LETTRE DE PAUL BARBIER

 

Mûrs Erigné le 21 janvier 2009-01-21

 

Monsieur Paul BARBIER

Instituteur Honoraire

8, rue de la Tremblaye

49610 Mûrs Erigné

 

Madame l’Inspectrice d’Académie

Directrice des Services Départementaux

de l’Education Nationale de Maine et Loire

 

 

Madame l’Inspectrice,

 

      Dans votre courrier en date du 16 janvier 2009. vous sollicitez mon concours pour la mise en œuvre du droit d’accueil dans certaines petites communes les jours de grève des enseignants.

L’effet de surprise passé, j’ai été saisi d’un sentiment de malaise devant une telle démarche.

Si je comprends bien, vous me demandez de servir de supplétif au Ministre de l’Education nationale qui rencontre les plus grandes difficultés dans la mise en œuvre de sa loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles qui, pour la majorité de mes collègues, s’apparente, dans les faits, à une tentative de remise en cause de leur droit à faire grève.

Vous ajoutez que si je souhaite m’engager dans ce cadre, les municipalités me communiqueront tous les documents administratifs nécessaires.

Si je me réfère à la loi et aux textes d’application, les documents administratifs auxquels vous faites référence doivent correspondre aux documents à remplir pour que je puisse être indemnisé sur les fonds constitués par les retenues sur salaire des enseignants grévistes…

Pour parler clair, vous me demandez d’être ce qu’on appelle communément un « jaune ».

Bien sûr, vous allez me répondre qu’il ne s’agit pas de cela mais de venir en aide aux familles qui ont des difficultés à faire garder leurs enfants les jours de grève.

 

Madame l’Inspectrice d’Académie,

Permettez-moi de réfuter un tel argument qui n’est qu’un prétexte.

D’abord, parce qu’avant la loi, et vous le savez comme moi, les choses se passaient globalement bien.

D’ailleurs, j’ai eu l’occasion, alors que j’occupais des responsabilités syndicales au niveau national,  de rappeler à Monsieur le Ministre que les enseignants, qui sont des gens responsables, prenaient toujours les dispositions nécessaires en cas de grève pour prévenir les parents suffisamment tôt afin d’éviter les problèmes. Ce dont Monsieur DARCOS avait convenu.

 

Et puis surtout, je n’accepte pas qu’on évoque le «bien être » des élèves alors que toute la politique ministérielle en matière scolaire va à l’encontre de cet objectif.

Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler l’ensemble des mesures prises contre l’enseignement pubic, en particulier ces derniers mois.

 

Madame l’Inspectrice d’Académie,

Vous l’aurez compris : non seulement je ne suis pas « disponible pour assurer ce travail », mais je m’oppose fermement à cette initiative qui, si j’en crois mes informations, émane du ministère.

Et puis, parce que pour moi la solidarité entre les salariés (qu’ils soient actifs chômeurs ou retraités) n’est pas un vain mot, je vous informe que le 29 janvier, je serai au côté de mes collègues qui seront en grève et qui manifesteront.

 

Persuadé que vous comprendrez le sens de ma démarche, je vous prie de croire, Madame l’Inspectrice d’Académie, en ma fidélité à l’école publique laïque (dont j’ai été l’un des maîtres pendant 38 ans et que j’entend bien continuer à servir) mais aussi en mon attachement au droit de grève inscrit dans la Constitution de notre pays et dans les Conventions de l’Organisation Internationale du Travail que la France a ratifiées.

 

Paul BARBIER

Instituteur honoraire

Ancien Secrétaire général du SNUDI FORCE OUVRIERE

 

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 11:05

A la demande d’adhérents et de collègues, vous trouverez ci-joint une  proposition de lettre du Snudi FO 86 à adresser aux parents de vos élèves  (n’hésitez pas à la modifier, à ajouter les revendications de votre école ou secteur (Rased, nombre de jours d’absences non remplacés…)

Comment faire ?

Cette lettre aux familles doit être distribuée sous enveloppe ou pliée et agrafée (ne pas coller dans le cahier de correspondance).

 


Madame, Monsieur,

 

Ce n'est pas de gaieté de cœur que l'on prive vos enfants de classe et que l’on accepte de perdre une journée complète de salaire alors que déjà le pouvoir d'achat de tous les salariés est en baisse *.

 

Nous nous permettons de vous exposer les motifs de notre arrêt de travail du 24 janvier 2008 en réponse à l’appel des fédérations de la fonction publique et de l’éducation nationale

 

Suppression de 22 700 fonctionnaires en 2008 ! - 35 000 en 2009 !

Le Ministre de la fonction publique a supprimé 22 700 postes de fonctionnaires en 2007 et il prévoit d’en supprimer au moins 35 000 en 2009 (infirmières, instituteurs, trésor ...). Il prévoit de ne pas remplacer le départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux. Du jamais vu !

 

Le 20 novembre dernier, une grande majorité d’enseignants était en grève avec tous les autres fonctionnaires (hospitaliers, territoriaux). Les motifs de ce mouvement étaient centrés sur nos conditions de travail (suppressions de postes (11 200 pour l’Education Nationale), absences non remplacées…) conditionnant la réussite scolaire de nos élèves donc de vos enfants.

 

Suppressions de postes de 11 200 pour l’Education Nationale !

L’Ecole publique, comme tous les autres services publics, a besoin de personnels statutaires et qualifiés, or c’est la précarité et le chômage pour les auxiliaires et les emplois de vie scolaire . Nos écoles, vos enfants ont besoin d’eux ! Un vrai emploi, un vrai salaire, pour les AVS EVS.

 

Préparer l’avenir de nos jeunes doit se faire en écoutant les demandes des personnels :

 - ouverture des classes nécessaires, contre les fermetures,

- accueil dans de bonnes conditions à l’école maternelle, dès l’âge de 2 ans, des enfants dont les parents en font la demande,

 - droit pour chaque enfant handicapé d’obtenir une place adaptée à la nature et au degré de son handicap dans une classe ou un établissement spécialisé,

- remplacement des maîtres absents

-  respect de la laïcité et de la neutralité de l’école publique, contre l’ingérence des groupes de pression.

- Pas un EVS au Chômage ! Un vrai emploi, un vrai salaire, pour les AVS EVS.

 

Ces demandes n’ont qu’un seul but : respecter notre statut pour nous permettre d’enseigner à nos élèves dans des conditions normales dans une situation où il y a :

·         remise en cause de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans dont moins de 2 enfants sur 10 ont aujourd’hui le droit d’être scolarisés dans l’Ain !

·         remise en cause de la formation des enseignants.

·         rupture de la continuité de service public avec la situation catastrophique des absences  non remplacées.

·         suppression (du mercredi ou du samedi), de 2 heures de cours pour vos enfants à la rentrée 2008 doublée d’une flexibilité et  de l’annualisation du temps de service des maîtres.

Le ministre a reporté  les mesures de carte scolaire (fermetures et ouvertures de classes) après les élections municipales, au prétexte qu’elles ne doivent pas perturber les élections, du jamais vu !

La mutualisation des moyens génératrice, au nom de la réduction des dépenses publiques, de suppression de classes et d’écoles.

 

Malgré la très forte mobilisation du 20 novembre, nous n’avons pas été entendu !

 

Nous sommes donc très inquiets pour l’évolution des effectifs dans nos classes.

 

Les prix flambent, les salaires et pensions stagnent.

Sur ces points comme sur celui de la dégradation du pouvoir d’achat, que chacun connaît : les prix flambent (fuel (+ 126,25% entre 1998 et 2007), carburants, loyers, santé,  gaz, alimentation..) alors que les salaires et les pensions stagnent.

Le Ministère de la Fonction Publique n’a pas répondu aux attentes exprimées avec force par les personnels lors de la journée du 20 novembre dernier. Il refuse toujours de négocier, de prendre en compte nos demandes :

·         une véritable politique de l’emploi public (respect des statuts, rétablissement des postes supprimés…),

·         un service public de qualité et continu dans tout le pays,

·         augmentation du pouvoir d’achat donc augmentation des salaires pour l’ensemble des agents de la fonction publique.

 

Tous ces motifs nous conduisent donc à être à nouveau en grève le 24 janvier, avec l’ensemble des personnels de la Fonction Publique dont  l’Education nationale fait partie intégrante.

 

Ne nous laissons pas diviser ou opposer.

 

Nous sommes des enseignants, donc des salariés.

Nous entendons défendre nos droits et agir, comme tous les salariés, pour que nos revendications soient prises en compte par notre employeur.

Ce faisant, nous avons conscience d’agir pour la défense et l’amélioration du service public d’enseignement, donc pour l’avenir et la réussite de nos élèves qui sont vos enfants,

Aussi, aujourd’hui comme hier, refusons les tentatives venant de toutes parts pour nous opposer les uns aux autres.

 

Nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos salutations dévouées à la défense et l’amélioration du service public d’enseignement conditions premières de la réussite de nos élèves qui sont vos enfants,

 

Les enseignants

ou l’équipe enseignante

ou  les personnels (car il peut y avoir des AE, AVS ou EVS…).

* à propos des salaires, retraites, pensions et minima sociaux,  il y a des appels communs privé et publics pour ce 24 janvier.


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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 13:17

 

Des collègues nous ont interpellés sur les modalités de la grève du 24 janvier. Des annonces gouvernementales se sont ajoutés afin d'installer le doute et réduire la mobilisation ce 24 janvier.

Que faire ? Comment faire ?

Réponse: comme d'habitude.

FO appelle à ne répondre à aucune enquête concernant la participation à la grève d'où qu'elle émane (mairie, Inspection académique, IEN, gendarmerie, commissariat de police ou police municipale) ; si vous êtes questionnés,

informez-en immédiatement le syndicat

 

Attention : par une Note ministérielle  sur l'instauration d'un service minimum, M. Darcos tente de remettre en cause le droit de grève des enseignants et des personnels territoriaux, et d'opposer les parents d'élèves aux enseignants.

 

Avec la Fédération FO de l'Enseignement, la Fédération FO des personnels territoriaux a dénoncé la note de M. Darcos



La  Fédération
des Services Publics et des services de Santé FO et la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la culture et de la formation professionnelle FO ont pris connaissance de la note relative à la mise en place d’un service minimum d’accueil dans les écoles qui a été adressée par le Ministre de l’Education nationale aux recteurs et aux inspecteurs d’académie.

 Elles rappellent que le droit de grève est un droit constitutionnel et qu’il ne saurait être remis en cause de quelque façon que ce soit.

La note ministérielle signée de M. DARCOS :

§         suppose que chaque enseignant se déclare par avance gréviste ou non, transformant le préavis collectif en contrainte individuelle et nominative, permettant ainsi toutes les pressions possibles sur les personnels,

§         induira pour les personnels territoriaux qui exercent dans les écoles de ne plus pouvoir faire grève avec les enseignants puisqu’ils seraient chargés d’accueillir des élèves ce jour-là.

Pour la  Fédération des Services Publics et des services de Santé FO et pour la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la culture et de la formation professionnelle FO, cette note :

§         est une véritable provocation puisque le ministre envisage de financer ce service d’accueil à partir des fonds correspondant aux retenues  sur salaire des enseignants grévistes. En clair, il s’agit de briser la grève.

§         pose la question de la responsabilité, tant de la collectivité qui aura recruté le personnel pour accueillir les enfants, que de ce personnel lui-même.

La  Fédération des Services Publics et des services de Santé FO et la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la culture et de la formation professionnelle FO n’accepteront pas cette tentative visant à remettre en cause le droit de grève et à diviser personnels enseignants et personnels territoriaux qui, comme salariés et fonctionnaires sont confrontés à la politique du gouvernement de blocage des salaires, de remise en cause des régimes de retraites, de liquidation du statut général de la Fonction publique.

Aussi,  la  Fédération des Services Publics et des services de Santé FO et la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la culture et de la formation professionnelle FO appellent tous les personnels à faire grève massivement le 24 janvier prochain :

·         POUR la revalorisation du point d’indice, seule à même d’assurer un réel maintien du pouvoir d’achat pour l’ensemble des agents de la Fonction publique.

·         POUR la défense de nos régimes de retraite, en refusant notamment tout nouvel allongement de la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

·         CONTRE  les suppressions d’emplois programmées dans le budget 2008 de l’Education nationale

·         CONTRE le démantèlement du statut général de la Fonction publique et de tous les droits et garanties qui s’y attachent et, au-delà la remise en cause du service public.

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 17:51
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En une :

nouveau_hv.gifNouveau site internet pour retrouver le Snudi-FO86 :

>>>>> http://86.fo-snudi.fr

 

                                                                                                               

  

Loi d'orientation sur la "Refondation de l'Ecole"

Signez, faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)

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