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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:42

nouveau_hv.gif Nouveau site internet pour retrouver le Snudi-FO86 :

>>>>> http://86.fo-snudi.fr

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 15:34

Lee comité technique (CTSD) où le DASEN propose les ouvertures et les fermetures de postes est fixé au 7 avril après midi (à l’IA) et le CDEN au 15 avril. Le groupe de travail (groupe école) préparatoire au CTSD se tient vendredi 4 avil à 9h00.

Nous avons commencé à traiter vos dossiers.

Le 4 avril va arriver vite. Si vous avez la moindre inquiétude, une (ou des) demande(s), que ce soit en terme de poste classe, remplaçant, poste spécialisé, AVS-EVS ... etc.  n'hésitez pas à nous renvoyer l'enquête ci-jointe.

Avec seulement 8 postes (dont seulement 3 postes classe!) pour faire face à la hausse démographique (+348 élèves!)

Alors que le nombre d'élèves moyen par classe n'a pas cessé d'augmenter,

Alors que l’état du remplacement est catastrophique ,

Alors que les postes de RASED n’ont toujours pas été rétablis,

C’est l’austérité renforcée que propose le ministre, en application directe des mesures de « réduction des dépenses publiques » annoncées dans le « pacte de responsabilité » par le président de la République… qui s’additionne aux conditions de travail déjà compliquées que nous rencontrons au quotidien.

La situation est inadmissible. L’heure est à la mobilisation dans l’unité la plus large pour stopper la poursuite de la dégradation de nos conditions de travail.

En effet, nul doute que les mesures proposées par le DASEN poseront problème ...

Mais nous refusons cette situation. Le Snudi FO apporte d’ores et déjà et apportera son aide à tous ceux qui feront appel à lui.

N'hésitez pas à nous contacter.

Le SNUDI FO 86 tient des permanences toute cette semaine, et une réunion d'infos syndicales mercredi 2 avril  >>> plus d'info 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 11:54

Retrouver l'actualité du SNUDI-FO86 sur www.snudifo86.org

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 21:00
Reçue par Vincent Peillon, Force Ouvrière demande la suspension de la réforme des rythmes scolaires
vendredi 4 octobre 2013 par FNEC FP - FO
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Le mercredi 2 octobre, une délégation de la FNEC FP-FO a été reçue pendant près de 2 heures par Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale.

La délégation a abordé en particulier la question des rythmes scolaires et exprimé au Ministre l’état d’exaspération des personnels de toutes catégories face au désordre suscité dans toutes les écoles et communes concernées.

La FNEC FP-FO s’est prononcée dès le début, contre cette réforme des rythmes scolaires qui organise la confusion entre le scolaire et le péri scolaire et débouche sur la territorialisation de l’école publique par la mise en place des projets éducatifs territoriaux. Sa mise en œuvre en cette rentrée confirme, hélas, toutes les inquiétudes.

Le Ministre reconnaît que la mise en œuvre est incontestablement difficile mais confirme sa volonté politique d’aller jusqu’au bout en améliorant la « concertation » avec toutes les parties concernées et en sollicitant des propositions d’amélioration. La FNEC FP-FO a confirmé sa demande : ce n’est pas la concertation qui manque sur ce dossier et la seule proposition que nous formulons est de le remettre à plat et de suspendre immédiatement l’application de la réforme.

La délégation a alerté le ministre sur la nécessité de prendre en compte sans délais, et sans sous-estimation, l’inquiétude et la révolte des personnels : ils sont confrontés depuis la rentrée à une situation épouvantable sur tous les plans. C’est le résultat de la confusion entre le scolaire et le péri scolaire, confusion qui dans son application concrète paralyse les écoles et place les élèves et les personnels dans des conditions épouvantables.

Communiqué FNEC du 3 octobre 2013La délégation Force Ouvrière a abordé avec le Ministre plusieurs autres dossiers : les conditions de la rentrée en particulier dans les lycées professionnels et les lycées, l’acte II de la refondation, la mise en place du Conseil Education Economie, la création des conseils écoles-collège et des contrats d’objectifs tripartites dans le second degré,la situation des personnels de direction, le droit syndical, le calendrier scolaire, la réforme des STI et ses conséquences pour les personnels, le contrôle en cours d’année pour le baccalauréat.

Concernant le Conseil Education Economie dont la fédération FO de l’enseignement a été arbitrairement écartée, le Ministre a indiqué sa volonté de débloquer la situation afin de tenir compte de la représentativité de Force Ouvrière, deuxième organisation dans le second degré. FO siégera ainsi dans ce conseil comme Confédération et comme fédération professionnelle.

Concernant l’acte II de la refondation, et les 13 groupes de travail annoncés en juillet par le Ministre pour préparer une mise en adéquation des statuts et notamment des obligations de service de toutes les catégories avec la refondation de l’école, Force Ouvrière a demandé au Ministre son calendrier puisque ces groupes de travail étaient annoncés pour le 1er septembre et les documents qui seraient soumis à discussion. Le Ministre a indiqué que calendrier et documents étaient en préparation ; l’ensemble serait prêt à la rentrée de novembre. La délégation Force Ouvrière a confirmé sa volonté d’entrer dans ces discussions avec la seule préoccupation de défendre les garanties statutaires de toutes les catégories de personnels.

Montreuil, le 3 octobre 2013

 

 

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 20:58
Rythmes scolaires : le chaos doit cesser immédiatement !
« Nous n’acceptons plus de travailler dans ces conditions aussi déplorables ».
vendredi 27 septembre 2013
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Dans toutes les écoles dont les communes ont mis en œuvre le décret du 24 janvier du ministre Peillon, les enseignants rejoints par les agents territoriaux et les parents font le même constat : « L’an dernier, nous avons soulevé tous les problèmes. Nous n’avons pas été écoutés. La mairie en porte donc l’entière responsabilité, le ministre est responsable. »

Paris : « l’application du décret doit être suspendue, le décret abrogé »

A Paris, en réponse à l’appel intersyndical SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT, SUD, les premières AG se tiennent. Les 45 enseignants de l’AG du 13ème appellent les écoles à prendre position pour la suspension du décret et prépare une délégation à la mairie avec les syndicats. Déjà plusieurs AG d’arrondissement reprennent cette initiative. Les directeurs du 6ème arrondissement écrivent au maire pour que ça cesse.

Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) :
grève le 3 octobre et rassemblement à la mairie

A Aubervilliers, les enseignants représentant 14 écoles de la ville se sont réunis avec le SNUDI-FO le 25 septembre, jour de la grève des animateurs. Ils constatent que «  les enseignants, sont au bord de la rupture. Nous ne tiendrons pas l’année. Nous ne tiendrons peut-être même pas jusqu’aux prochaines vacances. Les enfants sont en danger.  »

Ils ont décidé d’organiser un rassemblement devant la mairie le jeudi 3 octobre à midi pour dire :« suspension immédiate de l’application de la réforme. ». Ils appellent tous les syndicats de la ville à s’associer à cette initiative et à convoquer immédiatement une AG pour envisager la suite du mouvement, et se prononcent pour la grève unitaire de l’ensemble des écoles d’Aubervilliers le jour du rassemblement, jeudi 3 octobre. Dès 26 septembre, 14 écoles annoncent qu’elles seront fermées le 3 octobre.

Ile de La Réunion : SNUDI-FO, SNUipp, CFTC, CGTR, SAIPER, SNE, SUD
demandent que la mise en oeuvre soit suspendue

A La Réunion, les syndicats SNUDI-FO avec CFTC Education, CGTR Educ’action, SAIPER PAS, SNE-FGAF, SNUIPPFSU, SUD invitent les collègues des communes concernées à participer massivement aux Assemblées Générales dans les communes de St Joseph, La Possession, St Benoît.

Ils demandent audience au recteur afin de l’alerter de la gravité de la situation et lui demander que la mise en œuvre soit suspendue.

Villejuif (Val-De-Marne) :
150 enseignants devant la mairie avec le SNUDI-FO et le SNUipp-FSU

Le 21 septembre à Villejuif, les 98 enseignants réunis à l’initiative du SNUDI FO décident d’appeler à un rassemblement à la mairie le 25 septembre pour exiger «  Les rythmes scolaires pas plus en 2014 qu’en 2013. Suspension immédiate de la mise en œuvre des rythmes ! Abrogation du décret du 24 janvier 2013 !  »

Le 26 septembre, plus de 150 enseignants étaient rassemblés devant la mairie avec leurs syndicats SNUDI-FO, SNUipp, SUD, soit plus d’un enseignant sur 2 des écoles de Villejuif. Ils ont lancé ce jeudi 26 septembre un premier avertissement clair et déterminé que tout le monde devra entendre.

A Olonne (Vendée), les enseignants réunis le mercredi 18 septembre à l’initiative du SNUDI-FO alertent parents, enseignants et élus : « Il est encore temps : Retrait du décret sur les rythmes scolaires »

Aux Mureaux (Yvelines), les 20 directeurs d’écoles des Mureaux réunis le 16/09/13 avec le SNUDI -FO et le SNUIPP s’adressent aux « autorités académiques » pour demander « la suspension de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires et son abrogation ! »

A Angers (Maine-Et-Loire), le SNUDI-FO convoque une RIS le 2 octobre pour prendre une initiative. Le SNUuipp a convoqué une RIS le même jour.

Dans le même temps, à Ris-Orangis (Essonne), les parents de l’école Ordener s’adressent au maire pour demander « la cessation de la mise en place » du décret. La commune d’Aizenay (Vendée) refuse de s’engager dès maintenant dans la mise en place du décret pour 2014. A Laval (Mayenne), une soixantaine d’agents communaux chargés d’encadrer les enfants pendant leur temps d’activités périscolaires à Laval étaient en grève ce jeudi 26 après-midi, à l’appel des syndicats CGT et FO.

  • Le SNUDI-FO invite ses syndicats départementaux à réunir les enseignants et prendre toutes les initiatives en direction des DASEN et des maires pour exiger la suspension des projets éducatifs locaux, l’abrogation du décret.

Montreuil, le 27 septembre 2013

 

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:50

«Le ministre Vincent Peillon n’a plus les moyens d’appliquer son décret sur les rythmes scolaires», constate la Fédération FO de l’Enseignement (FNEC FP).

Conséquence de la mobilisation des professeurs des écoles et des parents d’élèves, plus de 80% des communes ont en effet décidé de reporter son application à 2014*

En multipliant pétitions, motions, assemblées, délégations, manifestations, en appelant nationalement à la grève le 12 février et le 28 mars, la FNEC FP «a pris toutes ses responsabilités pour aider les personnels à mettre en échec cette première étape de la territorialisation de l’école», orchestrée par le projet de loi sur la «refondation», actuellement discuté au Sénat.

Du casse-tête à la catastrophe

À Paris, le 25 mars, pour la troisième fois, les enseignants ont massivement fait grève à l’appel de tous leurs syndicats. «En ne leur répondant pas, souligne FO, le ministre Peillon et le maire Delanoë portent toute la responsabilité d’une situation explosive.» Contrairement aux élus parisiens, le conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne, a répondu à la grève de 97% des professeurs des écoles de la ville, le 28 mars, et renoncé à la mise en œuvre du décret Peillon. Ce dernier ne sera appliqué par aucune commune de ce département. À Aube, un village de 1 400 habitants de l’Orne, maire, instituteurs, employés communaux et parents d’élèves voient le passage à la semaine de quatre jours et demi, au mieux comme un «casse-tête», au pire comme une «catastrophe».

«Le ministre, les recteurs et les DASEN savent que ce décret ne peut pas s’appliquer», relève la FNEC FP FO, qui s’adresse aux autres fédérations syndicales pour qu’il soit dit d’une seule voix au ministre: «Le décret doit maintenant être abrogé, le projet de loi doit être abandonné.»


* 10% l'appliquent, les derniers 10% n'ont pas encore rendu de délibération

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 14:40

 

Circulaire ministérielle sur les Projets Educatifs Territoriaux (PEDT) 

 BO du 21 mars 2013

 

• les enseignants placés sous la tutelle des collectivités territoriales

• l’école républicaine menacée de dénationalisation/territorialisation

 

 La circulaire ministérielle sur les Projets Educatifs Territoriaux (PEDT) est sortie… Comme vous allez le voir, il s’agit bien dans le cadre de l’acte III de la décentralisation de territorialiser, dénationaliser l’école de la République, d’engager très avant son transfert aux collectivités territoriales. Toutes les écoles tous les collègues sont placés par cette circulaire sous la menace de collectivités arrogantes et soumises aux fluctuations des majorités politiques locales.

 

Le statut de fonctionnaire d’Etat n’y résisterait pas !

Dans cette situation que deviendrait nos obligations de services définies nationalement, notre temps de services, nos missions définies par décret, le droit à mutation, le droit au temps partiel ?

Comment organiser les remplacements, comment garantir la liberté pédagogique, la laïcité, l’indépendance professionnelle ?

 

Les collectivités territoriales auront toute autorité sur le Projet éducatif Territorial,

Nos commentaires

La circulaire n° 2013-036 du 20-3-2013

 

C’est bien la collectivité territoriale qui est maître absolu du PEDT, c’est elle qui l’initie, qui décide de son contenu qui le contrôle.

Les acteurs éducatifs locaux sont choisis par la collectivité territoriale et révocables par elle.

Toute la circulaire insiste sur ce caractère fondamental

 

 

Ce projet relève, à l'initiative de la collectivité territoriale compétente, d'une démarche partenariale avec les services de l'État concernés et l'ensemble des acteurs éducatifs locaux.

 

 

Les enseignants seront sous l’autorité des collectivités territoriales via le PEDT :

 

Les différents “partenaires“ s’engagent (donc les enseignants “engagés de force par la DASEN, voir plus bas) à se coordonner et à articuler leurs différentes interventions. Rappelons que les horaires des enseignants sont déjà imposés par les collectivités territoriales au nom des rythmes scolaires.

 

Le contrat est bien entre le DASEN et la collectivité territoriale, les « autres partenaires », choisis par la collectivité, n’auront comme pouvoir que d’accepter ce qui leur sera demandé ou de quitter le PEDT

 

Ce sont les collectivités territoriales, à travers le PEDT qu’elles initient et dont elles ont la maîtrise qui deviennent même « garantes » de la continuité éducative entre les projets élaborés dans le premier et dans le second degré et les activités animées par les associations diverses qu’elles auront choisies.

 

 

Il formalise l'engagement des différents partenaires à se coordonner pour organiser des activités éducatives et assurer l'articulation de leurs interventions sur l'ensemble des temps de vie des enfants

 

Le projet éducatif territorial prend la forme d'un engagement contractuel entre les collectivités, les services de l'État et les autres partenaires.

 

Le projet éducatif territorial prend la forme d'un engagement contractuel signé entre la collectivité porteuse, le préfet, le DASEN par délégation du recteur et les autres partenaires

 

L'objectif du projet éducatif territorial est de mobiliser toutes les ressources d'un territoire afin de garantir la continuité éducative entre, d'une part les projets des écoles et, le cas échéant, les projets des établissements du second degré et, d'autre part, les activités proposées aux enfants en dehors du temps scolaire.

 

 

 

Le PEDT a vocation à empiéter sur le temps scolaire :

 

 

Les élus politiques pourront donc « prendre la main », au nom de la cohérence éducative dont ils deviennent « garants », à travers le PEDT qu’ils initient et qu’ils contrôlent, sur la pédagogie et les contenus des enseignements.

 

La situation des équipes pédagogiques sommées de « mettre en cohérence » leur pédagogie, leur emploi du temps, leurs horaires de travail avec le PEDT vont être placés dans une situation impossible. Nous avons déjà des exemples de mairies qui ont manifesté une très agressive volonté hégémonique sur l’école communale et sur nos collègues.

 

 

Le projet éducatif territorial (PEDT), mentionné à l'article D. 521-12 du code de l'éducation, formalise une démarche permettant aux collectivités territoriales volontaires de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l'école, organisant ainsi, dans le respect des compétences de chacun, la complémentarité des temps éducatifs.

 

Il peut être centré sur les activités périscolaires des écoles primaires ou aller jusqu'à s'ouvrir, selon le choix de la ou des collectivités intéressées, à l'ensemble des temps scolaire, périscolaire et extrascolaire,

 

Il formalise l'engagement des différents partenaires à se coordonner pour organiser des activités éducatives et assurer l'articulation de leurs interventions sur l'ensemble des temps de vie des enfants

 

 

 

L’école livrée à toutes les pressions locales politiques ou autres, selon le bon vouloir de la collectivité territoriale :

 

 

La collectivité locale pourra s’y faire accompagner pourra décide d’y faire entrer en particulier :

 

- les caisses d'allocations familiales ou la mutualité sociale agricole

- les autres collectivités territoriales éventuellement impliquées

- des associations de jeunesse et d'éducation populaire

- d'autres associations et institutions à vocation sportive, culturelle, artistique ou scientifique notamment

- des représentants de parents d'élèves

 

 

 

 

Le projet éducatif territorial est un outil de collaboration locale qui peut rassembler, à l'initiative de la collectivité territoriale, l'ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l'éducation : le ministère de l'éducation nationale, le ministère des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative, les autres administrations de l'État concernées (ministère de la culture et de la communication, ministère délégué à la ville, ministère délégué à la famille, notamment), les caisses d'allocations familiales ou la mutualité sociale agricole, les autres collectivités territoriales éventuellement impliquées, ainsi que des associations de jeunesse et d'éducation populaire, ou d'autres associations et institutions à vocation sportive, culturelle, artistique ou scientifique notamment, et des représentants de parents d'élèves.

 

 

 

 

La garantie de neutralité et de laïcité assurée par la République est totalement abandonnée :

 

 

Les intervenants ne doivent présenter des garanties que pour la sécurité physique et morale des mineurs. La neutralité, la laïcité garanties par le service public national ne sont pas eux du tout garanties, ni demandés ni même évoquées

 

 

 

L'élaboration, la mise en œuvre et le suivi du projet éducatif territorial relèvent des collectivités territoriales et de leurs partenaires, notamment associatifs, qui doivent présenter les garanties nécessaires au regard de la sécurité physique et morale des mineurs.

 

 

 

 

 L’inégalité entre communes mais aussi entre les enfants d’une même commune, organisée, codifiée :

 

 

L’inégalité entre les communes deviendra la règle mais aussi à l’intérieur d’une même commune.

 

Et bien non ! car la collectivité locales pourra prévoir le paiement de ses « prestations », excluant ainsi, de fait, certains enfants !

 

 

Les activités proposées dans ce cadre n'ont pas de caractère obligatoire, mais chaque enfant doit avoir la possibilité d'en bénéficier.

Les activités proposées dans le cadre du projet éducatif territorial ont vocation à s'adresser à tous les enfants.

 

Dans un second temps, la collectivité qui a l'initiative du projet éducatif territorial approfondit la concertation avec la direction des services départementaux de l'éducation nationale […] en tenant compte des éléments de cahier des charges, lequel doit indiquer :

 

- les tarifs des prestations éventuellement facturées aux familles ;

 

 

Abrogation de la circulaire sur les Projet Educatif Territoriaux

Abandon du projet de loi Peillon de territorialisation de l’école

Abrogation du décret sur les rythmes scolaires

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 17:00

 Pour organiser la grève du 28 mars dans la Vienne

 

1 / merci de faire remonter le nombre de grévistes dans votre école

Ecole de :

Nombre d’enseignants :

Nombre de grévistes :

 

2/ Pensez à faire parvenir votre déclaration de grève à l’IEN avant lundi 25 mars minuit (modèle en pj).

 


JEUDI 28 MARS

GREVE NATIONALE

pour l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires

contre le projet de loi PEILLON

pour l'ouverture de véritables négociations

à l'appel national de la FNEC FP FO, de la FERC CGT, du SUD, de la CNT

et dans de nombreux départements rejoints par le SE-UNSA et le SNUipp-FSU

 

RASSEMBLEMENT AU RECTORAT

de Poitiers à 14 heures

 

 

La réforme Peillon retoquée dans la plupart des écoles de la Vienne. Le Ministre doit renoncer !

 

 Alors que ce devait être l'exception, au plan national, ce sont près de 90 % des communes qui ont fait savoir qu'elles ne mettraient pas en place la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013, malgré le chantage à la carotte de 50 à 90€ promis aux communes. Les directeurs ne veulent pas multiplier sur leur temps personnel les réunions avec les mairies pour rédiger les PEDT (Projets Educatifs Territoriaux), les maires ne veulent pas cette réforme coûteuse pour leurs budgets.

Dans la Vienne, seules 20% des communes sont susceptibles de mettre la réforme en place dès la rentrée prochaine, espère le DASEN. Ce sera moins ! L’Union Départementale FO Vienne, et le Snudi-FO86 ont écrit à tous les maires du département pour leur demander de ne pas appliquer la réforme et de se laisser le temps de faire renoncer le Ministre.

Le Ministre a accepté une dérogation pour que les écoles à 4,5 jours avec mercredi libéré de la Vienne puissent conserver ce dispositif au moins une année de plus. Mais après ? Si toutes les écoles de France passent à 4,5 jours sans mercredis libérés, les écoles avec des mercredis libérés auront-elles encore le choix ?

Personne ne gagnera à travailler tous les mercredis matin. Ce n’est ni l’intérêt des élèves, ni l’intérêt des enseignants. Le temps de présence sur l’école des enseignants augmentera. Les enseignants sortiront plus tard. A cela s’ajoute les 72 heures d’obligations de services placées les mercredis après-midi ! « On nous augmente le temps de travail : les journées seront plus longues, les semaines aussi ! Cette réforme n’est pas faite pour améliorer nos conditions de travail, ni celle des élèves, bien au contraire !» disent de nombreux collègues.

Journées plus longues, semaines interminables, on n’en veut pas !

 

Le Ministre est fragilisé, 90% des écoles de France n’appliquant pas sa réforme à la prochaine rentrée : quel désaveu, quel camouflet !

C’est maintenant qu’il doit renoncer, il est encore temps !

C’est maintenant qu’on doit l’y contraindre !

  

 

Pour FO, le ministre, pourtant désavoué et ridiculisé, continue à vouloir faire passer ses réformes néfastes :

-      qui instaurent la territorialisation de l'école,

-      qui vont nous faire travailler un jour de plus, dont presque tous les mercredis après-midi (72h00 annualisées sur 36 semaines),

-      qui vont faire encore baisser plus notre pouvoir d'achat, déjà mis à mal par le blocage des salaires pour la 4ème année consécutive,

-      qui vont nous faire passer sous la coupe des municipalités et casser notre statut de fonctionnaire d'Etat,

-      qui vont dérèglementer les règles de mouvement, le travail des remplaçants entre écoles à 4 jours, écoles à 4,5 jours avec mercredis libérés et écoles à 4,5 jours avec tous les mercredis matins travaillés,

-      qui vont remettre en cause le droit aux temps partiels.

 

JEUDI 28 MARS, TOUS EN GREVE, TOUS AU RECTORAT DE POITIERS A 14H00

 

 

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 21:10

Abrogation du décret sur les rythmes scolaires

 Contre le projet de territorialisation de l’école.

Grève nationale le 28 mars

à l’appel des fédérations FO, CGT, SUD et CNT rejoint par le SNE

 

Le 12 février : grève massive pour le retrait du décret l’abandon du projet de loi

Le 12 février à l’appel de la FNEC-FP-FO, FERC-CGT, SUD-éducation, FAEN, et d’appels communs avec le SNUipp dans 34 départements pour l’abrogation du décret, les taux de grévistes dans les écoles ont atteint 80, 90 voire 100% dans certaines communes.  Du jamais vu !

 

Le SNUDI FO s’adresse au SNUipp-FSU :

« Les professeurs des écoles ne veulent pas du décret sur les rythmes scolaires »

« Le décret publié le 24 janvier ne satisfait personne,(…). Il est inacceptable. Il suscite la colère des enseignants qui voient à juste titre une dégradation de leurs conditions de travail, une perte financière, la confusion entre le scolaire et le péri scolaire et la tutelle des collectivités territoriales. Nulle part, les professeurs des écoles ne veulent de la réforme des rythmes, ni en 2013, ni en 2014. Ils veulent que le décret sur les rythmes scolaires disparaisse. »

 

Déjà les premières réponses pour le 28 mars…

Déjà dans l’Oise, en Haute Garonne, à l’EREA de Bourg en Bresse, à Audruicq dans le Pas de Calais … FO, SNUipp, CGT appellent ensemble à la grève le 28 mars pour l’abandon du décret sur les rythmes scolaires, contre la territorialisation de l’École et des missions des personnels.

 

Plus de 90 % des communes ont décidé de ne pas appliquer le décret,

Le ministre s’était fixé que 50% des villes passent à quatre jours et demi dès 2013, devant la résistance des enseignants, des parents et des élus, il vient d'annoncer, que son objectif était finalement ramené à 20% des villes.

 

Ainsi la liste des villes qui ne mettent pas le décret en oeuvre en 2013 s’allonge chaque jour davantage : après Nice, Lyon, Montpellier, Montreuil, Grenoble, Angers, Strasbourg, Bordeaux, Strasbourg… ce sont Mulhouse, Villeurbanne, St Denis, Metz, Versailles et dernièrement Lille… L’association des Maires des Grandes Villes de France annonce qu’une majorité d’entre elles ne feront pas la réforme en 2013. La fédération des villes moyennes indique que 170 communes sur 200 de cette catégorie n’appliqueront pas en 2013.

 

Avec la semaine de quatre jours et demi et la Refondation Peillon:

Les raisons de faire grève ne manquent pas !

  • Les directeurs des écoles de 4 à 13 classes perdraient entre 25% et 16% de leur temps de décharge.
  •  Le droit au temps partiel à 80% est menacé du fait d’une organisation de la semaine différente d’un territoire à l’autre.
  • Le dispositif « Plus de maître que de classe » de la Refondation Peillon augmente considérablement le nombre de poste retiré du mouvement remettant en cause le droit à mutation qui devient un droit fictif. 
  • Le recours à des contractuels à tiers temps issus du nouveau concours Peillon conduit les DASEN à les affecter sur les postes de Remplaçants en lieu et place des titulaires mais sans ISSR puisqu’ils ne sont pas titulaires.

 

Rien n’est joué ! Le ministre doit retirer son décret

Rappelons que le décret Chatel sur l’évaluation des enseignants a été publié en mars 2012 et abrogé quelques mois plus tard.

Le SNUDI-FO appellent les enseignants à faire grève le 28 mars pour l’abrogation du décret et l’abandon du projet de loi de territorialisation.

Montreuil le 19 mars 2013

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 21:34

REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES : 

LA TERRITORIALISATION C’EST DEJA MAINTENANT !

 

LA ROCHELLE : le DASEN confirme que les APC seront sous la tutelle des mairies.

Les enseignants devront adapter leur emploi du temps à la pénurie et aux exigences du maire.

DIJON : le maire s’adresse aux enseignants comme à de futurs employés.

 


Le ministre a publié le 7 février, a cinq jours de la grève massive du 12 févier, une circulaire d’application du décret du 26 janvier sur les rythmes scolaires. Elle confirme toutes les craintes. Les exemples de Dijon et la Rochelle illustrent ce qui se prépare partout.

 

 

LE PROJET EDUCATIF TERRITORIAL (PEDT) EST BIEN CONTRE LE STATUT

Au point 1 de la circulaire, le ministre précise que le projet éducatif territorial (PEDT) est l’outil « pour ne pas imposer partout et à tous un modèle unique et rigide » et permettre « l’organisation du temps scolaire concerté au niveau des territoires afin de prendre en compte (…) les contraintes ».

 

Chaque commune, chaque territoire pourrait donc décider de l’organisation de la semaine scolaire sans qu’aucune amplitude maximum de journée ne soit imposée, sans limite pour la pause méridienne, sans respect des conditions de travail des personnels.

En clair, chaque territoire pourrait faire ce qu’il veut, pour peu que ce soit inscrit dans le projet éducatif territorial sans que les enseignants n’aient leur mot à dire.

 

Les enseignants dans les écoles pourraient se retrouver confrontés aux mêmes problèmes que les caissières des grandes surfaces : emploi du temps « à trous », pauses inutilisables, très grande amplitude de journée…

 

EXAGERATION OU REALITE ? LE CAS DE LA ROCHELLE

A La Rochelle, la mairie a réuni les personnels communaux. Et le DASEN a réuni le 5 février tous les directeurs de la ville pour mettre en place ce dispositif et la semaine de 4 jours et demi dès la rentrée 2013. Il a expliqué que les APC (Activité Pédagogiques Complémentaires) seraient effectuées sous la responsabilité de la mairie. Voyons comment…

 

Ce que prévoit la mairie de La Rochelle pour mettre en place les activités périscolaires

► En raison d’un personnel municipal en nombre insuffisant pour assurer toutes les activités périscolaires dans toutes les écoles au même horaire (15h30), celles-ci seraient réalisées à des horaires différents sur une même école en cours de journée! Elles seraient effectuées dans les classes. Les PE auraient des emplois du temps « à trous » permettant aux animateurs de venir dans leur classe assurer ces activités. Pendant ce temps le PE sortirait de sa classe et mis en temps de pause. Selon les autorités, enseignants et animateurs vont « devoir apprendre à partager leur territoire » !

► Les enseignants de petite section en maternelle, n’auraient plus la responsabilité du temps de sieste, celle-ci étant transférée aux Atsem, qui pour beaucoup d’entre elles n’ont pas la qualification requise. Le taux d’encadrement prévu en maternelle serait de 14 enfants pour un adulte.

► Le personnel périscolaire serait amené à prendre en charge ces activités pendant l’école, ainsi que les Atsem, en maternelle.

► Ces activités périscolaires seraient effectuées dans les classes.

► Ces activités seraient assumées par des agents municipaux dont la qualification ne correspondrait pas forcement aux tâches demandées (des personnels d’entretien assurant des responsabilités d’Atsem ne sont actuellement pas titulaires du CAP Petite Enfance).

Ce sont donc bien les contraintes budgétaires, mais peut-il en être autrement, qui s’imposeraient au mépris de nos garanties statutaires et des conditions de travail.

Si cette contre-réforme s’applique, combien de temps resterons-nous fonctionnaires d’Etat, au moment ou le gouvernement annonce l’Acte III de la décentralisation ?

 

Réforme des rythmes scolaires et territorialisation :

Quand le maire de Dijon s’adresse aux enseignants comme à ses futurs employés

 

Le maire de Dijon a exprimé sa volonté de mettre en place la reforme des rythmes scolaires dans sa commune dès septembre 2013. Il a demandé que les conseils d’école se réunissent sur ce sujet « qui nécessite l’implication de tous, dans l’intérêt des élèves ». Il a invité les conseils d’école à remplir et à lui renvoyer, avant le 18 février, un questionnaire sur la mise en œuvre de la reforme à la rentrée 2013.

 

Le Maire s’adresse aux directeurs de la ville comme s’il s’adressait a ses futurs employés : « ce questionnaire a vocation a être renseigné au terme de chaque réunion d’école par ladirectrice ou le directeur de l’école, et retourné à la direction de l’Education de la ville de Dijon, avec copie a l’IEN de la circonscription ».

Il propose aux enseignants volontaires « d’intervenir sur ce nouveau temps périscolaire, au moins une fois par semaine, en dehors des APC, en qualité d’agent municipal » (1)

 

La mise en place des rythmes scolaires est bien le prétexte pour imposer une école décentralisée, où chaque maire décidera de l’organisation et des horaires des écoles de son « territoire » avec des enseignants mis sous tutelle par les Projets Educatifs Territoriaux (PEDT).

 

 (1) les phrases en italique sont extraites du questionnaire envoyé aux écoles par le Maire de Dijon


 

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