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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 12:55

Le mouvement de grève reconductible

pour le retrait du plan WOERTH - SARKOZY prend de l'ampleur

 

RETRAIT de la contre-réforme des retraites !
TOUS A LA MANIF SAMEDI 16 OCTOBRE
à POITIERS  départ Porte de Paris 10h30

Le 7 septembre, le 23 septembre, le 2 octobre, le 12 octobre, toujours plus nombreux, les salariés ont répondu à l’appel des organisations syndicales nationales à manifester dans toute la France. Par millions, semaine après semaine, les salariés affirment leur total refus de la contre-réforme des retraites qui allonge la durée de cotisation, repousse les âges de départ (62 ans) et de fin de décote (67 ans) et s’attaque au Code de pensions des fonctionnaires.

Depuis le 12 octobre, la jeunesse lycéenne et étudiante s’est engagée dans l’action pour exiger le retrait du plan Sarkozy-Fillon-Woerth.

Selon un sondage BVA pour Canal Plus, diffusé ce jeudi 14 octobre,  les Français sont favorables à 54% à ce que «les syndicats organisent une grève générale comme en 1995» si le gouvernement refuse de revenir sur sa décision de repousser l’âge de départ à la retraite.


Au mépris de toute démocratie, le Président de la République annonce encore aujourd’hui qu’il maintient sa contre-réforme.

Pourrait-il ainsi persister si toutes les organisations syndicales nationales exigeaient clairement le retrait de cette contre-réforme, comme toutes les organisations syndicales le font dans de nombreux secteurs et de nombreux départements ?

Qui peut croire qu’on fera reculer le gouvernement par des actions locales, diverses et variées, ou par une grève reconduite individuellement, chacun dans son école ? Cela ne peut qu’être source d’isolement, de dislocation, de découragement, de division.

Des secteurs entiers dans le public comme dans le privé entrent en grève, à la SNCF, à la RATP, chez les territoriaux de Marseille, dans 1100 lycées la mobilisation lycéenne a commencé (source UNL)… il revient aux organisations syndicales nationales de lancer le mot d’ordre de grève jusqu’au retrait afin de permettre aux salariés de s’engager tous ensemble dans un blocage du pays et de ne pas laisser isoler les secteurs qui se sont  déjà engagés dans la grève.

Le SNUDI-FO appelle tous les collègues à manifester en masse samedi 16 octobre à 10h30 à Poitiers.


Dernière minute

L'intersyndicale nationale (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA ) a décidé d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le mardi 19 octobre. 

 

Considérant toujours que l’unité d’action est une force et un espoir pour les salariés, la confédération Force Ouvrière sera pleinement dans l’unité d’action les 16 et 19 octobre 2010.

Cependant nous réaffirmons que pour le retrait et pour la grève jusqu’au retrait, chacun doit désormais prendre clairement et nettement ses responsabilités.

Il n’est plus possible de tergiverser à l’instar des responsables nationaux de la CGT, de la CFDT, de l'UNSA et de la FSU qui continuent à esquiver la revendication du retrait et à opposer à la grève interprofessionnelle des journées d’action "saute-moutons" et autres actions diverses et locales !

 

Alors que les travailleurs n'ont jamais participé aussi massivement aux manifestations et grève, alors que dans des milliers d'usines, de services, d'établissements, dans tous les départements, les salariés reconduisent la grève, le duo THIBAUT ( CGT) et  CHEREQUE (CFDT) déclarent de concert sur CANAL + le 13 octobre :"Nous on aura, de toute façon, dans la tête des gens -et on a le soutien populaire-, fait la démonstration que la réforme est mauvaise. On sera obligé d'y revenir en 2012. Là, je prends date."

 

Pourtant il ne s'agit pas aujourd'hui de préparer les élections de 2012,

mais d'obtenir le retrait du projet Woerth-Sarkozy par la grève !

Bloquer cette réforme c'est bloquer toutes les autres à venir.

 

Dans l'Education Nationale, lors de la réunion nationale intersyndicale convoquée par la FSU le 13 octobre, cette organisation avec l'UNSA, la CFDT et la FERC CGT ont refusé d'aborder la question des retraites, au motif qu'il s'agissait d'une réunion sur le budget.

Ils ont de concert refusé la proposition de la FNEC FP FO d'appeler ensemble à la tenue d'assemblées des personnels sur tout le territoire pour reconduire la grève. (Cf communiqué en lien). Pourtant dans tous les départements où il n'y a pas d'appel commun, et notamment le 86, les enseignants sont en attente d'un appel national clair pour un mouvement reconductible, seul capable de faire reculer ce gouvernement.

 

En lien un modèle de déclaration d'intention de grève pour le 19 octobre.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 12:53

Titre SiteLa FNEC FP–FO a participé hier après-midi 13 octobre à la réunion des fédérations syndicales de l’Education nationale convoquée par la FSU dans ses locaux.

 

La FNEC FP–FO a proposé d’adopter une déclaration pour le retrait  ou l’abandon du projet de loi sur les retraites  et d’appeler à tenir des assemblées générales et à réunir ainsi à tous les niveaux les conditions de la reconduction de la grève pour le retrait.

 

A cette étape et bien que par centaines de milliers les enseignants aient participé aux journées de grève et aux manifestations ces dernières semaines, les responsables des organisations présentes (FSU, SGEN-CFDT, SE-UNSA, FAEN, SUD Education, FERC-CGT) n’ont pas souhaité répondre positivement à la proposition de Force Ouvrière.

 

A cette proposition les responsables de la FSU et du SGEN-CFDT  et du SE- UNSA ont refusé de s’associer pour la raison que les propositions de FO ne « feraient pas l’unanimité ».

 

Ils ont proposé d’autres formes d’actions centrées sur le budget et ont confirmé qu’ils participeraient à la journée d’action du 16 octobre sur les retraites.

 

La FNEC FP–FO reste persuadée que, aussi puissantes soient-elles, les manifestations ou les actions diversifiées ne feront pas reculer le gouvernement. Ce qui s’exprime à tous les niveaux c’est que c’est par la grève, par la grève jusqu’au retrait qu’il sera possible de faire reculer le gouvernement.

 

D’ores et déjà des secteurs entiers, dans le public comme dans le privé, rentrent en grève : SNCF, transports, territoriaux, raffineries, hôpitaux, équipement, métallurgie, …

 

Pour la FNEC FP–FO, c’est dans ce mouvement que les enseignants veulent et doivent se situer, dans ce mouvement de grève interprofessionnelle, de grève pour le retrait.

 

Déjà dans de très nombreux départements, des assemblées se tiennent avec les organisations syndicales et décident d’appeler à la tenue de réunions dans les lycées, les écoles, les services, les universités pour décider la grève.

 

La FNEC FP–FO considère que dans l’unité la plus large, pour le retrait de la réforme, il faut multiplier ces assemblées et réunions à tous les niveaux.

 

En toute connaissance de cause, la FNEC FP–FO appelle ses syndicats et sections, ses militants et adhérents à préparer et à participer aux assemblées générales, à les convoquer dans l’unité la plus large, à y proposer  et à y décider la grève maintenant, à se mettre en grève pour faire reculer le gouvernement.

 

Montreuil, le 14 octobre 2010

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 12:00

Nous serons encore plus nombreux dans la rue" publié le 07/10/2010

 Le mardi 12 octobre sera la "clé" du dossier retraites.

 Le gouvernement joue la bataille des chiffres en tentant de dé-crédibiliser les syndicats, les manifestants et nos justes revendications sur le financement des nos retraites. Nous serions de moins en moins nombreux dans la rue disent-ils.... ?

C'est faux, nous sommes très nombreux... Plus qu'en 1995, 2003 ou 2006.

Par contre, ce qui est juste, c'est que nous devrions être encore plus nombreux que nous le sommes actuellement pour sauver notre droit à la retraite à 60 ans.

Quel est l'enjeu ? 94 semaines de travail en plus à ...travailler pour une retraite qui sera minable pour vivre ! C'est ce que souhaite le Gouvernement.... Nous faire payer nous les petits, en préservant, protégeant les "gros", .... revenus, ceux qui vivent de notre travail, du placement financier, boursier, des stocks options, des retraites (chapeau) dorées, des parachutes tout aussi dorés.

 Alors mes camarades, nous savons tous que les temps sont durs pour vivre ou survivre. Notre porte monnaie a besoin de notre salaire mais nous n'échapperons pas à la GRÈVE car les libéraux ne veulent pas lâcher leur argent qui est en partie le nôtre car ils tiennent à leurs privilèges, leurs pouvoirs.

Pour eux, nous ne sommes rien. Ils nous méprisent pour ne pas dire que bon nombre d'entre eux nous haïssent.

 Faisons leur comprendre que nous sommes des femmes et des hommes de paix, de raison, de respect MAIS DEBOUT, DÉTERMINÉS à leur faire comprendre que nous avons des propositions sérieuses de financement des retraites et que pour cette raison, nous REFUSONS de travailler jusqu'à 67 ans pour avoir droit à notre retraite à taux plein.

 Alors TOUS dans la rue le 12 octobre 2010 ! En GRÈVE sous la bannière Force Ouvrière.

 

Alain BARREAU, secrétaire général de l'Union Départementale-FO86


 Manifestation départementale à POITIERS

MARDI 12 OCTOBRE

A 14h00, devant Pôle Emploi à Saint Benoit*,
FO Vienne manifestera avec tous les salariés du privé et du public, les retraités, les demandeurs d'emploi, les jeunes
POUR le Retrait de la Contre Réforme des Retraites
40 annuités c'est déjà TROP !
POUR le maintien du code des pensions civiles, militaires et des régimes spéciaux

*Attention : le rendez vous de la manifestation a changé ! C'est bien devant Pôle Emploi


 

Retrait du Plan Woerth sur les Retraites

Le 12 octobre, il faut encore frapper fort !

Publiée le 07/10/2010

La mobilisation contre le plan gouvernemental sur les retraites ne faiblit pas, bien au contraire !
A travers tout le pays, les manifestants sont toujours aussi nombreux pour réclamer le retrait de la contre réforme des retraites, et ce malgré la multiplication des manifestations et y compris un samedi.
Nos positions et nos revendications sont aujourd'hui reprises par beaucoup de structures syndicales et d'acteurs sociaux au-delà de notre propre organisation, c'est dire si nous sommes dans le vrai depuis le début de cette mobilisation !
La question de la grève reconductible est en train d'être posée dans de nombreux secteurs professionnels et je rappelle que notre organisation estime qu'une grève interprofessionnelle public-privé d'au moins 24 heures est justifiée et nécessaire face au blocage gouvernemental.
Toutefois, il doit être compris par nos militants que cela ne se décrète pas et doit absolument être débattu et décidé avec et par les salariés lors d'assemblées générales, ou par tout autre mode de consultation.
Nous ne pouvons pas prendre la responsabilité d'un échec qui permettrait ainsi à certains appareils syndicaux confédéraux (la CGT notamment) d'en faire porter "le chapeau" aux seuls salariés.
Ceci étant rappelé, chacun doit avoir à l'esprit que rien n'est joué et que seule la force de la rue peut faire plier ce gouvernement qui joue le pourrissement.
 
http://www.fo-vienne.fr/actualites/2010/10/07/Retrait-du-Plan-Woerth-sur-les-Retraites/

 

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:37
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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 15:57

Titre Site86


 

 

Cher(e)s collègues,

 

Notre fédération, la FNEC-FP FO, devrait être reçue en audience par Madame la Rectrice mercredi prochain (le 29 septembre).

 

Nous vous sollicitons pour que nous vous fassiez part, dans les termes les plus précis possible, des situations particulières dont vous avez connaissance et qui pourraient permettre d'illustrer nos interventions revendicatives.

Ex : problème sur la situation des stagiaires, problème d'effectifs, postes non pourvus, problèmes de remplacements, situations individuelles difficiles ou graves, temps partiel à 80% de droit refusé, demande de l’administration de rédiger un PPMS*, scolarisation des enfants handicapés sans les moyens adéquats, RASED incomplet et/ou ne pouvant pas intervenir sur votre école, équipes éducatives réunis hors temps scolaire faute de remplaçants etc. 

 

Nous avons besoin de ces éléments pour étayer notre refus des attaques contre nos statuts et nos conditions de travail, de la RGPP, de la masterisation, de la  réforme de l’Education Nationale, etc.

 

Ne partez pas du principe que le syndicat est forcément au courant, mais dites-nous en quelques lignes ce qui ne va pas dans votre école.

 

Ce sera également l’occasion pour le syndicat de faire avancer des dossiers individuels en souffrance en sollicitant une réponse de l’administration.

 

C'est urgent.

 

Merci par avance de votre aide !

 

Très cordialement, salutations syndicalistes,

 

Fabien Vasselin, secrétaire départemental du SNUDI-FO86

 

PS : vous trouverez en lien l’enquête rentrée/carte scolaire si votre demande concerne ce sujet.

 

*PPMS : l’administration continue de réclamer des PPMS aux directeurs des écoles alors que ce sont des PCS élaborés par les communes qui sont seuls réglementaires ! Pour rappel : lire bulletin en lien

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 17:25
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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 22:17

Les  réunions de rentrée et les Assemblées locales se succèdent depuis 48 heures. Les enseignants y expriment leur inquiétude et leur colère.

Au compte de la RGPP 400 000 postes de la Fonction Publique ont été supprimés en 4 ans dont 16 000 dans l’Education nationale. A cette rentrée les écoles perdent 1850 postes pour 5300 élèves supplémentaires. Le nombre de place au concours PE  tombe  à 3000 en 2011 contre 6577 en 2010, alors que 10 000 à 12 000 départs à la retraite en septembre 2011. Des milliers d‘EVS sont licenciés. Pourtant le ministre annonce qu’environ 7 000 enseignants du premier degré se retrouveront sans aucune affectation, au mépris des besoins immenses et des droits statutaires.

 

L’arrivée des jeunes stagiaires sans formation, parfois même sans tuteur, affectés loin de leur domicile, la suppression des RASED, le recul généralisé de la scolarisation des enfants de 2 ans et même de 3 ans, les projet d’EPEP, la remise en cause de la semaine scolaire et des congés… ne font que renforcer la détermination des enseignants à décider la grève le 7 septembre pour le retrait du projet gouvernemental sur les retraites.

 

Alors  que de tous les départements remontent des besoins, le ministre ose parler de surnombre ?

 - Dans l’Ain sur les 17 écoles en situation d’ouverture, seulement 6 ont une ouverture et  2 écoles sont touchées par des suppressions de classes, 13 n’obtiennent pas l’ouverture nécessaire ou ont une fermeture, alors que 93 collègues sont en surnombre. Dans le Val d‘Oise devant la mobilisation l’Inspecteur d’Académie doit ouvrir 21 classes en urgence 3 jours après la rentrée.

- A Marseille tous les enfants qui auront 3 ans entre le 1er septembre et les 31 décembre ne seront pas inscrit en maternelle et devront attendre un an pour y entrer. Après le reçu de la scolarisation des enfants de 2 ans (passé de 35,4 % en 2000 à 18% en 2008) ce sont les enfants de 3 ans qui sont interdit d’école. Dans l’Eure le nombre d’élève en maternelle a augmenté de 450 alors que seules 7 classes sont ouvertes soit 57 élèves par classe.

- Dans les Côtes d’Armor 12 postes de RASED sont gelés et non utilisés. Dans l’Essonne l’IA refuse d’affecter des enseignants sur les postes de RASED vacants alors que 180 collègues sont sans affectation.         

- Faut de moyens l’Inspecteurs d’Académie des Alpes maritimes tente d’imposer au brigades de remplacement le suivi des jeunes stagiaires. En Loire Atlantique il manque 25 tuteurs pour accompagner  120 stagiaires….

 

Des milliers d’E.V.S. licenciés d’ici à décembre

Sur consignes ministérielles les recteurs suppriment des milliers emplois d’EVS d’aide à la direction alors que les directeurs croulent sous les tâches. Dans le Vaucluse 67 emplois d’EVS  sont supprimé au 1er novembre, dans le Val d’Oise 930 des 1340 emplois aidés seront licenciés au 1er décembre.

 

Les droits collectifs statutaires des enseignants des écoles sont bafoués:

Des centaines d’enseignants sont privés du droit à rejoindre leur famille car l’administration leur refuse leur INEAT. A Bordeaux des collègues campent depuis 5 jours devant le rectorat.

- A Paris 80 collègues en « surnombre » se voient proposé d’être « enseignants à tout faire » pour aider les écoles : aide « au soutien », « à l’inclusion », «  administrative », «  à l’enseignement des langues » … en totale contradiction avec l’obligation réglementaire de l’article 60.

- Dans l’Oise l’administration prétend vouloir modifier après la rentrée la répartition des classes entre  les enseignants.

- En Indre et Loire, dans l’Oise  les circulaires de rentrée entendent substituer le contrat d’objectif aux missions réglementaires des enseignants définies nationalement par décret.  

 

C’est ce que le ministre appelle lors de sa conférence de presse du 1er septembre: « une  école qui  soit en mesure d‘évoluer, d’innover, d’expérimenter… ».

 

Le SNUDI-FO intervient pour défendre chaque poste, chaque droit menacé.

Dans ce processus de destruction généralisée du statut et des droits collectifs, la réforme des retraites est un enjeu central. Faire reculer le gouvernement sur les retraites, c’est faire valoir toutes les autres revendications.

Le SNUDI-FO appelle tous les enseignants à se réunir à tous les niveaux  pour affirmer l’exigence du retrait du projet de loi, décider la grève le 7 septembre et  manifester dans les cortèges Force Ouvrière.

 

Montreuil le 3 septembre 2010

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 12:27
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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 00:00
Le ministre du Travail a laissé entendre qu’il n’octroierait peut-être pas les augmentations prévues en 2010 et 2011. «Inacceptable», pour la fédération FO des fonctionnaires.

Le gouvernement mènerait-il les fonctionnaires en bateau qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Vendredi, alors qu’ils étaient conviés à une nouvelle «négociation salariale au titre de la période 2011-2013 (sic)», les syndicats de la Fonction de publique ont eu droit à une partie de poker menteur au sujet du pouvoir d’achat des agents publics.

«Lors de cette réunion, le ministre du Travail, Eric Woerth, et le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, ont commencé par nous vendre la formidable politique gouvernementale en matière de rémunération des agents depuis 2008», explique Anne Baltazar (FO Fonctionnaires). «À les écouter, ajoute-t-elle, le pouvoir d'achat des fonctionnaires aurait progressé de 3% en 2009 et de plus de 2,5% l'année d'avant». La réalité est tout autre ont répliqué les huit syndicats de fonctionnaires qui ont rappelé, chiffres à l’appui, que ledit pouvoir d’achat a perdu en fait environ 10% depuis 2000.

«Les ministres nous ont précisé ensuite que le gouvernement travaillait sur l’hypothèse d’un gel de la valeur du point d’indice pour 2011, 2012 et 2013 étant donné, selon eux, le contexte actuel de réduction des finances publiques», a indiqué encore la secrétaire générale de FO Fonctionnaires. Une perspective rejetée en bloc par les organisations syndicales dans la mesure où la revalorisation du point d'indice conditionne 80% du traitement des personnels des trois fonctions publiques (Etat, collectivités territoriale et hospitalière). Pour Anne Baltazar, il est «scandaleux» que le gouvernement, «persiste ainsi dans ses calculs à vouloir faire avaler aux fonctionnaires l’idée d’un "salaire moyen", incluant primes, promotions individuelles, avantages sociaux et heures supplémentaires, qui ne bénéficient pas automatiquement à tous les agents».

Les syndicats ont fini par claquer la porte des discussions de la réunion lorsque les deux ministres leur ont annoncé qu’aucune décision n’avait été prise quant aux hausses du point qui avaient été actées en 2008 (+0,5 % au 1er juillet 2010 et +0,5% 1er juillet 2011). Dimanche au Grand jury RTL-Figaro-LCI, M. Woerth a en effet laissé entendre qu'il se pourrait bien que cet engagement ne soit pas tenu. «Il y a eu une crise depuis, c'est un engagement qui date de 2008», a-t-il dit, avant d’ajouter, «je ne dis pas que je ne le tiendrai pas (l'engagement)» mais «je voudrais que ce sujet vienne avec les autres sujets». Quoi qu’il en soit pour FO, «il est hors de question d’accepter un quelconque gel des salaires», prévient Anne Baltazar, avant une nouvelle réunion qui devrait avoir lieu dans la semaine.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 12:49

Tour de passe-passe sur nos salaires :

le point d’indice menacé !

la baisse des salaires programmée !

 

 

Au lendemain de la publication par la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP) du bilan de la politique salariale dans la fonction publique (2007-2008-2009), la FNEC tient à rappeler que le point d’indice et sa valeur unique sont au cœur du statut, comme le code des pensions civiles et militaires.

Or aujourd’hui, ce que proposent la DGAFP et Monsieur Tron, c’est de généraliser le contournement de l’augmentation du point d’indice par des mesures ponctuelles, individuelles, indemnitaires.

 

Pour la FNEC FP-FO le refus de la revalorisation du point, c’est la mise en application des relevés de conclusions du 21 février 2008 qui prévoient notamment comme « ligne directrice à la politique salariale, de garantir et d’améliorer le pouvoir d’achat des agents en rénovant les leviers des rémunérations » et « une modernisation structurelle des politiques de rémunération ».

 

On est bien loin du calcul du traitement en fonction de la valeur du point d’indice.

 

Rappelons que la valeur du point a augmenté de 0,8% en 2008 et en 2009, qu’aujourd’hui l’augmentation de 0,5%  est discutée puisque la DGAFP estime qu’au regard de l’inflation, les fonctionnaires ont connu une augmentation de pouvoir d’achat de 3,6% !

 

Où donc est le tour de passe-passe ? Pour FO, il se trouve dans les fameux leviers des rémunérations !

 

En réalité, il s’agit de la baisse programmée du traitement des fonctionnaires avec la hausse de 3 points de la retenue pour pension.

 

Ainsi, sont comptés comme augmentation des traitements, le dispositif GIPA, la prime de fonction et de résultat  (PFR) prévue toujours dans la loi sur la modernisation du dialogue social pour « renforcer l’attractivité des carrières » et qui permet une rémunération non plus en fonction du corps, du grade, mais en fonction de la performance individuelle et des postes occupés.

 

  non plus, il n’y a pas augmentation du point d’indice ni sa prise en compte, sur les 6 derniers mois, dans le calcul des pensions !

 

Il en est de même des mesures catégorielles mises en place par le ministère de l'Éducation nationale dans le cadre des négociations «  pacte de carrière » où la FNEC et la FGF sont intervenues à chaque fois contre la déconnexion de la carrière des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation, de la grille de la fonction publique.

 

Alors, il y a beau jeu d’évoquer un surcoût de 180 millions d'€ pour les nouveaux stagiaires, victimes de la mastérisation, ou celui de 40 millions de la prime d’entrée dans le « métier », ou encore les 38 millions pour les évaluations en CE2 et CM1, car tout cela se situe en dehors de l’augmentation du point d’indice pour tous.

 

Pour la FNEC, la lettre du Président de la République, le 28 juin, au Premier ministre, confirme ce dispositif : « 100 000 postes de fonctionnaires ont été supprimés. Plus de sept milliards d'euros d'économies annuelles seront réalisés d'ici 2011. Grâce à la RGPP, l'Etat se modernise, de la base au sommet (…) Faire émerger une administration plus rapide, plus simple, moins coûteuse est une nécessité (…). Celle-ci devra continuer à contribuer à l'effort de redressement des comptes publics ».

 

Evidemment dans ce cadre, le point d’indice doit devenir le plus bas possible, la pension la plus petite possible…

 

Plus que jamais, la FNEC réaffirme :

- retrait du plan Woerth

- grève interprofessionnelle public-privé.

 

 

LIRE AUSSI :

 

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En une :

nouveau_hv.gifNouveau site internet pour retrouver le Snudi-FO86 :

>>>>> http://86.fo-snudi.fr

 

                                                                                                               

  

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