Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 11:39

Le ministère vient d’adresser aux organisations syndicales un texte portant sur « la réforme du recrutement et de la formation des enseignants », instituant le diplôme du master (bac + 5) comme condition au recrutement et à la titularisation des futurs enseignants dès la session du concours de 2010.

Ce texte confirme toutes les inquiétudes que la FNEC-FP FO avait déjà exprimées au moment de l’annonce par le ministère au mois de juin de la masterisation de la formation des maîtres.

Contrairement à ce que le ministère affirme dans ce document, la « masterisation »de la formation des maîtres loin de correspondre à un allongement de la formation initiale représente la disparition de toute formation professionnelle des enseignants, faisant également disparaître les IUFM en tant qu’institutions spécifiques ayant en charge de dispenser la formation initiale et continue aux enseignants.
Ce nouveau dispositif signifierait la fin de l’année de formation initiale rémunérée dans le cadre d’un statut de fonctionnaire stagiaire de l’Etat ; « la deuxième année de formation à l’IUFM, celle qui correspond actuellement, pour le futur enseignant, à une année rémunérée par l’Etat en tant que stagiaire, va certainement disparaître » a pour sa part déclaré à l’AFP le président de la conférence des directeurs d’IUFM suite aux annonces ministérielles. Or cette année d’IUFM qui est l’année de formation professionnelle représente 20 000 emplois dans la fonction publique, ce qui signifie que l’Etat fait l’économie de 20 000 traitements de fonctionnaires stagiaires en proposant la « mastérisation » de la formation des maîtres.

Pour le moment, les fonctions et les missions des enseignants quelque soit le corps auquel les enseignants appartiennent, sont encadrées par un statut, le statut de la Fonction Publique d’Etat. Seul ce statut permet de garantir à tous les élèves un droit égal à l’instruction assuré par des maîtres qualifiés, indépendants des groupes de pression, sélectionnés sur leur seul mérite académique et pédagogique. Grâce à ce statut, les enseignants bénéficient des mêmes conditions pour l’accès à un poste et à une mission.

Si le projet ministériel voyait le jour, les concours de recrutement donnant accès à un corps de fonctionnaires de l’Etat comme le sont les actuels concours (CAPES, Agrégation, Professeur des écoles…) seraient remis en cause. Le ministère y fait d’ailleurs référence puisqu’il prévoit dans son texte « une professionnalisation accrue » des nouveaux concours proposés et la mise en situation sous forme de stages en responsabilité de classes des lauréats au concours « avec l’aide et le soutien de professeurs expérimentés ». Qu’adviendra-t’il alors des IMF (enseignants maîtres formateurs) du premier degré qui avaient pour mission de former nos jeunes collègues lors de leur année de stage ?

Devant les menaces de remise en cause du statut pour les lauréats des concours de 2009 comme de ceux qui seront recrutés à partir de 2010 et devant les difficultés à obtenir des réponses précises de la part des autorités de l’Education Nationale aux questions concernant les modalités de la mise en place de la masterisation de la formation des maîtres, la FNEC –FP FO a demandé une audience au ministère de l’Education Nationale et au ministère de l’enseignement supérieur pour exiger :

- Le maintien du concours de recrutement ouvrant droit au statut de fonctionnaire stagiaire d’état

- Le maintien d’une formation professionnelle rémunérée dans le cadre du statut de fonctionnaire stagiaire

- La défense du statut de fonctionnaire d’état pour tous les enseignants

Montreuil, le 1 er octobre 2008

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 18:41
ABSENCES NON REMPLACEES

Le problème des absences non remplacées se pose déjà depuis plusieurs jours dans la Vienne suite aux suppressions de postes décrétées par le gouvernement pour cette rentrée.. Fin septembre déjà 8 postes étaient vacants. Les titulaires remplaçants ont donc été mis sur ces postes afin d'éviter au rectorat et l'IA de recruter sur la Liste Complémentaire. Certains collègues titulaires Remplaçants sont depuis la rentrée sur des postes afin de palier le déficit. Résultat il n'y a plus de remplaçants pour faire... les remplacements!


LE RECTEUR APPLIQUE LE PLAN DE RIGUEUR DU GOUVERNEMENT

L'IA a demandé au recteur le recrutement sur la Liste Complémentaire (LC) de Poitou-Charente, mais le Recteur y a répondu par un refus. Dans les Deux-Sèvres un recrutement se fait mais sans aucune annonce officielle sur la LC, comme pour mieux préparer l'avenir et les agences de remplacement.

Pas de doute, alors qu'il y a de l'argent pour sauver les spéculateurs "malchanceux", la rigueur budgétaire est la règle pour les écoles preuve des priorités de ce gouvernement!


AVS : UN MOIS DE RETARD POUR FAIRE DES ECONOMIES !

Ainsi de nombreux collègues ont attendu le 1er octobre afin que des AVS soient nommés pour accompagner la scolarisation d'élèves handicapés. Aux enseignants de nombreux prétextes ont été donnés pour justifer ces retards : refus des AVS d'aller travailler trop loin de leur domicile, AVS dangereux, difficulté de recrutement... Alors que la MDPH avait rendu des avis depuis mai dernier, laissant plus de 3 mois à l'administration pour préparer la rentrée.

Après des semaines où les collègues ont eu ce genre de réponse le syndicat a enfin pu se voir confirmer ce que nous soupçonions : le recteur avait décidé d'attendre le 1er octobre pour faire commencer les contrats afin d'économiser 15 jours de masse salariale ("Pour mieux voir" paraît-il. Mieux voir si les collègues et les parents allaient réclamer l'application de la décision de la MDPH?). Les collègues qui ont galéré durant 1 mois apprécieront! Et que dire des droits baffoués de ces élèves handicapés privés d'AVS durant un mois alors que le MDPH leur en avait attribué? Qui ose nous parler de priorité nationale???

Le SNUDI-FO 86 appelle les écoles et les collègues à l'informer :

- de toutes les absences d'enseignants non remplacés durant septembre et à venir.
- des écoles où les AVS ont été recrutés qu'au 1er octobre, et les écoles où ils sont encore attendus afin de demander des comptes et faire connaître à l'opinion la réalité de la scolarisation des enfants handicapés.
- des élèves pour lesquels la MDPH a préconisé une scolarisation adapté avec un AVS et qui no'nt pas d'AVS (ou pas à temps complet).
- des élèves qui avaient obtenu une scolarisation en CLIS et se la sont vu refuser faute de place.
- des autres besoins non pourvus et des difficultés rencontrées (mise en place AP, postes RASED non pourvus, ...)

Le syndicat interviendra sur chaque dossier qui lui sera soumis,
et demandera audience à l'Inspectrice d'Académie pour revendiquer :

- le recrutement sur la LC à hauteur des besoin.
- des AVS pour les élèves en situation de handicap
- l'ouverture immédiate d'une CLIS publique au minimum (et non une CLIS privée financée par l'impôt et que les parents doivent payer!)

PLUS QUE JAMAIS, AVEC LE SNUDI FO

DEFENDONS L'ECOLE PUBLIQUE et NOS STATUTS!

 

REJOIGNEZ LE SNUDI FO !

VOTEZ SNUDI FO AUX ELECTIONS

PARITAIRES DE DECEMBRE 2008 !



Partager cet article
Repost0
24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 21:29

Montreuil le 16 septembre 2008

 

Objet : Demande d’audience

 

 

            Monsieur le Ministre,

 

Vous avez publié les décrets supprimant deux heures de classe pour tous les élèves et annualisant 108 heures d’obligation de service pour les instituteurs et professeurs des écoles maternelles et élémentaires.

Notre organisation syndicale a exprimé son opposition à cette mesure et à ses conséquences néfastes sur les conditions de travail, la rémunération et le respect du statut des enseignants du 1er degré.

15 jours après la rentrée, les premières tentatives de mise en œuvre des 108 heures posent déjà de très nombreux problèmes, en particulier en terme de respect des garanties statutaires les plus élémentaires des enseignants du 1er degré.

- « Le directeur  contribue à l’organisation et à la coordination au sein de leur école des soixante heures d’aide personnalisée aux élèves, notamment par l’élaboration  du  tableau de service ». Or, il n’est ni chef de service, ni supérieur hiérarchique. Il  ne peut donc imposer les horaires de mise en place des 60 heures, encore moins contrôler leur application ! Pour le SNUDI-FO, les directeurs ne peuvent que retranscrire les emplois  du temps et les transmettre à l’IEN, qui ne peut être en l’occurrence que le seul responsable de leur application.

- Les directeurs « bénéficient »  d’un allégement ou d’une décharge sur le service de 60 heures. En réalité, avec la suppression du samedi matin, nos collègues perdent concrètement entre 18 h (pour ceux qui actuellement ont ¼ de décharge) et 36 h (pour ceux qui ont une demi-décharge). Ces heures du samedi matin leur permettaient de régler les problèmes propres à la gestion de leur école et de recevoir les familles.  S’ils ne peuvent utiliser les heures qui leur sont dévolues dans le cadre de la mise en place de l’aide personnalisée, quand devront-ils (ou pourront-ils) faire leur travail administratif, quand pourront-ils recevoir les familles ? Sur leur temps personnel ?

- Les enseignants devraient placer 10 à 20 minutes entre la fin de la classe et le début de l’aide personnalisée sans les décompter des 60 heures. Cette situation équivaudrait à leur demander de réaliser des heures supplémentaires sans rémunération à hauteur d’une heure à une 1h 30 par semaine, soit entre 36h et 54h supplémentaires par an ! Nous vous demandons que les 10 ou 20 minutes de pause soient intégrées aux heures de service.

- Les titulaires remplaçants, s’ils sont convoqués à des réunions sur leur école de rattachement hors temps d’enseignement alors qu’ils effectuent un remplacement ailleurs sont-ils tenus de s’y rendre ? L’ISSR leur sera t-elle versée ? 

- Par ailleurs, ces collègues devraient découvrir à leur arrivée dans l’école où ils effectuent un remplacement, l’amplitude horaire de la journée et l’organisation de la semaine scolaire ! Concrètement,  un remplaçant  ne saura pas le matin à quelle heure il aura « l’autorisation » de partir le soir ! S’il a des obligations personnelles ou familiales, que devra-t-il faire ? Sera-t-il considéré en abandon de poste s’il part à 16h 30 ? Si, au milieu de l’année, il a fait son compte d’heures, que devra-t-il dire au directeur, ou aux parents des élèves concernés par l’aide personnalisée ?  Quelles seront  ses responsabilités en matière de sécurité s’il part de l’école ?

- Il a été dit à des collègues à temps partiel qu’ils devraient participer à des réunions le jour ou les jours où ils sont absents. Ceci est totalement contraire aux droits statutaires de nos collègues.

- Des collègues en congé (maladie…) devraient reporter à un autre jour les heures d’aide personnalisée non faites, sous prétexte d’annualisation des 108 heures

- Une partie de la  formation continue pourrait être transférée sur les heures d’aide personnalisée inutilisées ou sur les 18 heures « d’animation et de formation pédagogique ».  Cette possibilité aurait pour effet d’imposer des sessions de formation continue ; or la formation continue est basée statutairement sur le volontariat des collègues conformément à la circulaire n° 72-240 du 20/06/72.  Nous revendiquons le respect de cette circulaire.

Enfin nous souhaitons vous alerter sur la diminution des revenus de bon nombre d’enseignants qu’engendreraient l’annualisation et la déréglementation induites par les 60 heures d’aide personnalisée.

Organisées le soir ou le mercredi, les 60 heures « d’aide personnalisée » entraîneraient des frais supplémentaires de garde d’enfant.

L’organisation des 60 heures entrerait en concurrence avec la participation aux services de surveillance de la cantine et des études dont la rémunération assure, en particulier  aux jeunes enseignants qui entrent dans le métier, un complément de revenu indispensable pouvant atteindre 450 € mensuels.

Monsieur le Ministre, toutes ces questions nécessitent des réponses urgentes qui garantissent le respect des droits statutaires des enseignants en leur assurant des conditions de travail et de rémunération dignes de ce nom.   

C’est pourquoi nous souhaitons, Monsieur le ministre, pouvoir vous rencontrer dès que possible sur ces questions.

Persuadé que notre démarche retiendra toute votre attention, veuillez agréer, Monsieur le Ministre,  l’expression de ma parfaite considération.

 

Norbert TRICHARD

Secrétaire Général

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 08:46

Xavier Darcos, comme les autres ministres, ont été audités par la commission des Finances du Senat.  Il faut la regarder l’enregistrement de la séance jusqu’au bout pour entendre le ministre préciser ses priorités sur l’Ecole. Répondant à une question sur les concours de recrutement, il revendique le rôle du bon élève : «  Nous faisons 18 000 recrutements cette année alors qu’il y a 5 ans on était à 27000 » (réduction d’un tiers).
Nous retranscrivons ici toute la fin de l’entretien sans commentaire : le lecteur se fera son idée lui même…


Xavier Darcos : Nous voulons rationaliser les 57 milliards d’euros en donnant davantage d’autonomie aux établissements et en créant les établissements publics du premier degré, avec des établissements qui aient de vrais patrons, à qui nous puissions déléguer des budgets, qui les gèrent et qui nous rendent compte (47’11).
Le deuxième sujet qui me préoccupe et que nous n’arrivons jamais à faire ouvrir réellement, c’est la question compliquée du préélémentaire. Tout le monde sait très bien qu’en France, si nous scolarisons si tôt des tout petits enfants, à 2 ans ou 2 ans et demi, ce ne sont pas pour des raisons scolaires, mais parce que ça arrange les communes, les maires, parce que ça empêche de fermer des classes.
Je serais heureux qu’un jour la Nation se pose la question de la petite enfance de manière plus globale, et que la petite section de l’Ecole maternelle ne soit pas la variable d’ajustement des communes pour éviter de fermer une classe.

Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l’Etat, que nous fassions passer des concours à bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? Je me pose la question, ces personnes ayant la même compétence que si elles étaient par exemple institutrice en CM2. Donc la question du préélémentaire me paraît devoir être posée, mais elle est très difficile à soulever sans immédiatement amener avec elle une tempête de polémiques et de préoccupations municipales.

J. Arthuis (ex-ministre, Président de la Commission des Finances du Sénat depuis 2002) : mais pendant très longtemps, vos inspecteurs décidaient de la création ou de la fermeture d’une classe en fonction du nombre d’élèves inscrits, et donc si on avait pu inscrire des élèves à 15 mois, je pense qu’on l’aurait fait… Franchement, c’était une situation totalement absurde.
Dans nombre de communes rurales, les maires feraient bien de réfléchir à des regroupements d’école sur un seul site Avez-vous des évaluations sur l’efficacité des différents systèmes de regroupement, concentrés ou non ?
X. Darcos : (après s’être tourné vers ses conseillers) : Je suis obligé d’avouer que nous n’avons pas d’évaluation très objective que je puisse présenter de manière sérieuse.
J. Arthuis : Comment pourrait-on, en milieu rural, trouver des regroupements entre l’Ecole publique et l’Ecole privée ?
X. Darcos : Question politique compliquée….
G. Longuet (ex-ministre, sénateur) : Le RPI concentré, avec un établissement public au niveau cantonal me semble acceptable ?
X. Darcos : Je suis d’accord avec ça, on peut même considérer que la question de l’Ecole a été la première forme d’intercommunalité. (…) Je le répète, j’espère pouvoir dans le premier trimestre qui arrive, faire faire une avancée considérable sur la question de l’Etablissement public du premier degré. Pour ne pas dire une avancée définitive. Du moins je l’espère.
G. Longuet : Sur la question de la maternelle, j’ai demandé à la Cour des Comptes une enquête sur l’Ecole maternelle, cela pourra être l’occasion de faire prospérer les idées que nous avons évoquées ce matin.
X. Darcos : je vous remercie, d’autant que c’est un sujet qui est très difficile à aborder objectivement, si j’en juge par les questions posées par les élus...
J. Arthuis : Est-ce que c’est difficile parce que nous n’osons pas ?
X. Darcos : Parce qu’il faudra trouver d’autres solutions pour les enfants…



La vidéo est disponible en ligne à
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=a/evenement/pjlreglement2007[...]

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 08:45

Chacun est en droit de s’interroger sur l’utilisation de ce guide dans lequel le Ministre vante aux parents la « transformation de l’école » (p 4) par la mise en place de ses nouveaux programmes et de sa « réforme » qui supprime 2 heures d’enseignement hebdomadaire aux élèves et annualise 108 heures du temps de service des enseignants.

Il est à souligner qu’à la lecture de ce livret, dans le paragraphe (p 9) « Comment votre enfant sera-t-il aidé ?... si des difficultés d’apprentissage apparaissent…. », le Ministre a tout simplement supprimé l’intervention et la place des RASED !….

Enfin, autre remarque, ce guide n’est pas destiné aux parents des élèves de maternelle, le Ministre n’anticiperait-il pas par cet oubli ou cet aveu, sur leur disparition prochaine ? Il est vrai que pour Xavier Darcos, il n’est pas besoin « de faire passer des concours à Bac + 5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire la sieste des enfants ! »

Ceci étant, pour le SNUDI-FO, l’école n’est pas un lieu de propagande, fut-elle gouvernementale, et les enseignants n’ont pas à s’en faire les relais.

Distribuer ce type de livret  ne rentre pas dans nos obligations de service réglementaires. Le SNUDI-FO invite les collègues à mettre simplement ces guides à la disposition des parents qui en feront éventuellement la demande auprès d’eux.

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 12:49

Le ministre a publié, le 5 septembre 2008, une note qui incite les IA à interdire la tenue des réunions d‘informations syndicales sur le temps de travail pour les enseignants du 1er degré, en contradiction complète avec le décret 82-447 sur les droits syndicaux dans la Fonction publique.

 

Cette note, prenant appui sur la suppression du samedi matin et l’annualisation des 108 heures de services précise : « Il convient (…) d’éviter de placer ces heures d’information pendant les heures d’enseignement à tous les élèves ainsi que pendant les 60 heures réservées à l’aide personnalisée (…). ».

 

Elle  vise à remettre en cause le droit aux réunions d‘informations syndicales sur le temps de travail

 

Déjà certains Inspecteurs d’Académie n’autorisent pas la tenue de réunions d‘informations syndicales du SNUDI-FO.

 

Le Décret de 1982 qui régit les droits syndicaux dans la Fonction publique est, dans son article 5, sans ambiguïté: « Les organisations syndicales (…) sont en outre autorisées à tenir, pendant les heures de service, une réunion mensuelle d’information. »

Le décret ne définit pas des « catégories » d’heure de service au cours desquelles  les réunions d’information syndicale pourraient ne pas être autorisées.

 

Moins de 3 semaines après la promulgation de la loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles qui remet en cause le droit de grève en imposant une déclaration préalable de 48 heures à tout enseignant gréviste, le ministre tente de franchir un nouveau pas dans le processus d’ « encadrement » des syndicats.

 

La FNEC FP-FO rappelle que Bureau International du Travail a déclaré non-conforme à la convention 87 de l’OIT sur la liberté syndicale, la loi du 21 août 2007 sur le service minimum dans les transports, suite à la saisine de la Confédération FO.

C’est en ce sens que J.C  Mailly est intervenu auprès de X Darcos le 27 mai.

 

Force Ouvrière intervient après du ministre pour que cette note soit retirée et exiger le respect intégral du Décret de 1982.

Montreuil, le 12 septembre 2008

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 16:47

SOMMAIRE : (cliquez sur ce lien pour y accéder en format PDF et l'imprimer)

-          Carte scolaire, ouvertures/fermetures de classes

-          (Dés-)Organisation de la semaine de classe, 108h00 annualisées, RASED

-          Aide personnalisée : le temps de « garderie » doit être comptabilisé

-          24h00 de réunion et concertation : les réunions et rencontres avec les parents sont à comptabiliser.

-          Harcèlement moral, pressions, diffamations : ça continue !

-          CLIS et NBI : versement même pour les collègues non titulaires du CAPA-SH ou CAPSAIS

-          Elèves handicapés et AVS/EVS-ASEH

-          Elèves handicapés, droit à une scolarisation adaptée : une CLIS doit être ouverte d’urgence !

-          CLIS et effectifs : 12 élèves maximums. UPI 10 maximum.

-          Enseignement des langues vivantes étrangères et intervenants langues.

-          EVS et planning : IMPORTANT !

-          EVS, AVS et trop perçus.

-          Base élève et PPMS

-          Matériel, équipement, fourniture, adaptation de poste…

-          Indemnité de changement de résidence.

-          Chèques vacances, allocation garde jeunes enfants.

 

CARTE SCOLAIRE, OUVERTURE/ FERMETURE DE CLASSE :

Le préfet de sa propre initiative, ou sur demande de l’IA peut encore modifier la carte scolaire issue du CTP de rentrée du 3 septembre 2008. Tout n’est donc pas terminé pour les écoles dont les demandes n’ont pas été satisfaites, qui comptent encore des effectifs trop importants. Retournez-nous la fiche enquête carte scolaire que nous vous avons fait parvenir par mail à la rentrée afin que le syndicat agisse avec vous (vous pouvez aussi nous demander cette fiche). Contactez le syndicat pour qu’il intervienne à vos côtés pour la satisfaction de vos revendications.

 

 

ORGANISATION DE LA SEMAINE DE CLASSE, 108H00 ANNUALISEES, RASED

Le SNUDI-FO comme une majorité des collègues continue de revendiquer le retrait du décret Darcos privant tous les élèves de 2h00 de classe par semaine et annualisant 108h00 de nos obligations de service. Il dénonce la tentative ministérielle de désorganisation et de déstabilisation de l’école républicaine visant à mettre l’école en crise afin d’ensuite mieux vendre à l’opinion publique la destruction et la privatisation des services publics de l’Education Nationale… ainsi que la destruction de nos statuts. Nous dénonçons également les menaces ouvertes et répétées dans plusieurs rapports et dans les propos du Ministre, de supprimer les 24000 postes de professionnels spécialisés des RASED avec la mise en place des stages de remise à niveau et l’aide personnalisée*. Le SNUDI-FO invite donc les collègues et les écoles à faire remonter les conséquences de ce décret sur votre commune et votre école, les problèmes d’organisation etc. Signalez nous chaque poste RASED vacant sur votre école.

 

De nombreux collègues et de nombreuses écoles nous ont fait part de leurs conditions de rentrée :

-         Organisation de la semaine jamais validée par courrier officiel de l’IEN, modifications de dernières minutes ou plusieurs jours après la rentrée (avec ce que cela implique pour les collègues obligés dans la précipitation de réorganiser la garde pour leur enfant, etc.).

-         Modification de l’organisation de la semaine à l’insu des enseignants, sans consultation, sur seule intervention directe des mairies ou associations de parents d’élèves auprès de l’IA. Pressions des parents et mairies pour faire modifier les horaires aux enseignants, conflit sur certaines communes entre les différentes parties… Ce que le SNUDI-FO dénonçait dès le début concerne de nombreuses écoles : ce décret visent à opposer élus, usagers et enseignants. Les maires imposent de fait, sans l’avoir réclamé, les obligations de services des enseignants, et se substituent à l’Education Nationale. Les parents d’élèves organisées en groupe de pression (quand différents groupes de parents ne s’opposent pas…) interviennent auprès de la mairie pour modifier l’organisation de la semaine décidée en juin et validée par l’IA… Contactez le syndicat si vous êtes confrontés à ces problèmes.

-         Organisation imposée par l’IA différente de celle adoptée en conseil d’école pour contenter les Communautés de Communes, le Conseil Général… Ou les transporteurs en bus…

Plus que jamais nous réclamons le retrait de ce décret, ses conséquences sont inacceptables, nous sommes fonctionnaires d’Etat, nous voulons le rester ! Les parents d’élèves et les élus ne sont pas nos employeurs ! Un seul employeur : l’Education Nationale.

 

* A titre d’exemple sur le département voisin de l’Indre ceux sont ainsi 20% des postes RASED qui sont vacants à cette rentrée.

 

.

AIDE PERSONNALISEE (AP) :

Les écoles attendent une circulaire départementale de cadrage pour commencer l’AP (60h00 par an). La mise en place est très variable d’un département à l’autre. Mais de nombreux IA ont comptabilisé 15h00 de préparation parmi ces 60h00.

Quels élèves seront concernés ? Cela dépendra de la circulaire départementale, mais les PPRE ne peuvent en aucun cas être imposés comme indispensables pour qu’un élève participe à l’AP. De la même manière qu’un PPRE n’est pas indispensable pour qu’un élève soit pris en charge par les RASED. L’AP pourra par contre faire parti des mesures du PPRE, voir être l’unique mesure du PPRE. Rappelons qu’aucun modèle de formulaire PPRE ne peut vous être imposé. Les signatures annoncées comme indispensables ne sont elles aussi pas réglementaires (plus d’info sur les PPRE, contactez le syndicat, demandez la fiche spéciale).

AP et temps de pause des élèves ? Certains inspecteurs ont annoncé qu’avant l’AP, les élèves devaient avoir un temps de pause. Exemple : s’ils sortent de classe à 16H00, ils doivent avoir 15mn de pause (surveillée par qui ?) avant que l’AP ne commence à 16H15 jusqu’à 16H45. Cela n’étant bien sûr comptabilisé que pour 30mn d’AP. Ainsi les enseignants assureraient 1h00 de plus de présence sur l’école (voir de surveillance) par semaine, soit 30h00 par an. Donc une semaine de classe en plus sans être payé davantage (pour un collègue échelon 5 c’est environ 450€ net de travail gratuit !). Pour le SNUDI-FO cela est d’une part inacceptable, et constitue un détournement des textes. Rien de réglementaire donc. S’il doit y avoir temps de pause pour les élèves, ce qui semble nécessaire, dans ce cas ce temps fait parti de notre temps de service. Contactez le syndicat si on tente de vous imposer ce fonctionnement afin que le syndicat intervienne et rappelle les textes à l’administration.

 

24H00 DE REUNION ET CONCERTATION :

Nous y reviendrons dans un bulletin spécial prochainement, mais statutairement nous sommes obligés de recevoir les parents, de faire des réunions. Par conséquent les textes inscrivent désormais les rencontres et réunions de rentrées avec les familles parmi ces 24H00 obligatoires de réunion. Comptabilisez donc ces heures, estimez-les lorsque vous élaborez le planning des réunions en équipe pédagogiques. Contactez le syndicat pour plus d’infos.

 

HARCELEMENT ET PRESSIONS, DIFFAMATIONS :

De nombreux cas nous ont été signalés.

-         Pressions bien au-delà de l’acceptable sur de jeunes collègues lors de leur inspection afin de les inscrire aux stages de remise à niveau (stages présentés à l’occasion comme leur permettant à eux aussi de se mettre à niveau !).

-         Médiatisation imposée à des collègues (télé, radio, presse… invités dans leur classe sans leur accord ou avec pression très importante) afin de servir la propagande des mesures dictées par le Ministre (stages de remise à niveau, livret de rentrée à destination des parents sur les nouveaux programmes…).

-         Pressions de groupes de parents d’élèves, d’élus.

-         Diffamation, insinuations parfois blessantes et répétées, et pouvant porter à conséquences graves pour la santé et la carrière des collègues.

-         Etc.

 

Le SNUDI-FO sera vigilant sur ce sujet et appelle les collègues à faire remonter les déstabilisations dont ils font l’objet. Contrairement à ce qu’on pense souvent, ne pas répondre à ces pressions ne les fait pas diminuer, tandis que l’intervention du syndicat au contraire vous protège de la personne qui voudrait recommencer en lui rappelant ce qu’elle encoure. A savoir également, lorsque vous subissez des pressions et autre harcèlement moral, il est bien rare que vous soyez la première et l’unique victime. N’hésitez donc surtout pas à nous contacter tout d’abord pour nous informer des agissements de cette personne, en outre étudier avec vous les moyens d’y mettre fin.

Nous sommes fonctionnaires d’Etat et nous sommes salariés : nous avons des droits, faisons les respecter ensemble !

  CONTACT direct :
Adresser un message

CLIS et NBI :

Rappel, depuis le jugement du TA de Clermont-Ferrand les collègues exerçant en CLIS non-spécialisés ce sont vu reconnaître les mêmes droits que les collègues titulaires du CAPA-SH et du CAPSAIS : ils doivent toucher le NBI (nouvelle bonification indiciaire de 27 points). L’IA de la Vienne à ce jour refuse toujours de tenir compte de ce jugement. Si vous êtes (ou avez été) en CLIS non titulaire du CAPA-SH ou CAPSAIS contacter le SNUDI-FO afin d’obtenir le versement du NBI et des arriérés. Lettres types de recours gracieux sur demande.

 

ELEVES HANDICAPES ET AVS/EVS-ASEH :

Faites nous remonter les informations concernant les élèves handicapés de votre école qui ont le droit à une AVS (ou EVS-ASEH faisant fonction d’AVS) et n’ont à ce jour personne pour aider à leur scolarisation. Dans de trop nombreuses écoles personne n’est encore nommé. AVS, faites nous aussi connaître vos besoins en formation afin que le syndicat puisse défendre votre demande. Informez nous des tentatives éventuelles de réduire votre service à 24h00 hebdomadaire.

ELEVES HANDICAPES, DROIT A UNE SCOLARISATION ADAPTEE :

Le SNUDI-FO revendique l’ouverture d’une CLIS supplémentaire dans la Vienne. En effet, de nombreux élèves pour lesquels la MDPH a préconisé la scolarisation en CLIS se trouvent scolarisés en milieu ordinaire en dépit de leurs droits à une scolarisation adaptée à leur handicap. En effet si le chiffre officiel de 8 élèves sans CLIS est exact, la loi oblige l’IA à ouvrir une nouvelle CLIS pour les y scolariser. Contactez le syndicat afin de recenser les élèves et ainsi pouvoir faire appliquer la loi. Si vous ne connaissez pas les droits que la MDPH a attribués à l’élève, réclamez la notification de la CDA (Commission Départementale à l’Autonomie). Elle doit être communiquée de droit à l’enseignant qui accueille l’élève dans sa classe.

 

CLIS, UPI ET EFFECTIFS :

Les effectifs d’une classe de CLIS sont de 12 élèves maximum. Après intervention du SNUDI-Force Ouvrière en juin dernier auprès de l’IA il n’y a plus une CLIS avec des effectifs de 14 ou 15. Toutefois il semble que beaucoup de CLIS aient encore 13 élèves : un chiffres qui alourdit la charge de travail des collègues, diminue le temps que celui-ci peut consacrer à chaque élève, et permet à l’IA de continuer à faire des économies dans le secteur de l’ASH. Signalez au syndicat toute CLIS en sureffectif, et situation où la scolarisation même à 12 ne permet pas un fonctionnement normal de la CLIS. Idem pour les UPI avec plus de 10 élèves.

  CONTACT direct :
Adresser un message

ENSEIGNEMENT DES LANGUES VIVANTES ETRANGERES (LVE) et INTERVENANTS LANGUES :

Nous tenons à votre disposition notre guide 2008 rappelant les droits en la matière. En résumé, un enseignant non habilité n’a aucune obligation d’enseigner une LVE. Les collègues habilités, sortant IUFM (T1) et T2 qui sont de fait habilités doivent enseigner une LVE. Par contre il n’existe aucune obligation pour eux de décloisonner sur d’autres classes. Pour les collègues sur postes fléchés LVE il n’existe pas non plus d’obligation de décloisonner sur toute l’école.

Le SNUDI-FO revendique la fin des licenciements des Intervenants Langue et un effort de recrutement à hauteur des besoins, la revalorisation de leurs salaires et le paiement de tous les kilomètres effectués avec prise en compte en intégralité dans leur temps de service des trajets entre les écoles.

Contactez le syndicat pour faire connaître vos besoins et revendiquer un intervenant langue pour votre école.

 

EVS ET PLANNING :

Malgré les multiples interventions du SNUDI-FO et de la CGT-FO auprès du lycée de Bressuire sur « l’affaire des plannings » nous avons constatée lors de nos tournées d’écoles que le lycée de Bressuire bien qu’il ai reconnu le droit du travail en matière d’horaire pour les EVS, n’en  a pas informé les écoles contrairement aux promesses faites. Ainsi en cette rentrée certains collègues CAV ont des emplois du temps hebdomadaire de 26h00 tandis que d’autres font plus de 32h00. Pour le même salaire de seulement 800€.

Rappel donc : un CAE ne peut pas travailler plus de 20h00 par semaine et un CAV plus de 26h00 par semaine. Les congés scolaires et vacances sont des congés de fait (le lieu de travail est fermé ce qui empêche les salariés de travailler : ce n’est donc pas de leur responsabilité)! Ils n’ont pas à être rattrapés ! Le temps de travail ne peut être ni modulé ni annualisé avec ce type de contrat (et cela n’a jamais été possible) ! Contactez le syndicat pour davantage d’informations.

Rappel également  qu’en cas de grève  si l’école est fermée l’EVS est également placé en congés de fait : il ne vient pas travailler et continue d’être payé.

Pour recevoir toutes les infos EVS, contactez le SNUDI-FO. EVS, pour la défense de vos droits, la satisfaction de vos revendications, adhérez au SNUDI-Force Ouvrière ! (30€ par an, vous pouvez payer en plusieurs fois en faisant plusieurs chèque. Renseignement : 05.49.52.52.83 et 06.60.41.34.85, snudifo86@hotmail.fr).

  CONTACT direct :
Adresser un message

EVS, AVS ET TROP PERCU :

Le SNUDI-FO défend actuellement de nouveaux dossiers de collègues auxquels CAF, ASSEDIC… réclament des trop perçus. Dans certains cas FO a obtenu l’apurement complet ou presque complet de ces dettes en argumentant sur la faiblesse des revenues des salariés concernés. Contactez le syndicat si vous êtes dans ce cas.

 

BASE ELEVE et PPMS :

Ils ne sont pas réglementaires. Base Elève ne peut vous être imposé. Il ne faut pas un PPMS mais un PCS et sa rédaction n’est pas à la charge du directeur. Contactez le syndicat pour plus d’information. Dossiers sur demande.

MATERIEL, EQUIPEMENT, FOURNITURE, ADAPTATION DE POSTE… :

Le syndicat est amené à intervenir sur demande des collègues pour élaborer et défendre leurs demandes dans ce domaine auprès des mairies. Notre interlocuteur n’est en effet pas uniquement l’Inspection Académique. Face à des situations de blocages les mairies n’ont pas les mêmes attitudes face à des enseignants et face à un syndicat confédéré comme Force Ouvrière. Quelques exemples d’interventions avec nos syndiqués qui ont permise de faire avancer les situations :

-         négociation à la hausse des crédits mairies attribuées par élève, crédit pour renouvellement de manuels, changement de photocopieur désuet, équipement informatique…

-         aménagements de cours ou locaux, abords dangereux d’école et montées/descentes de bus…

-         température et chauffage des locaux…

-         vérification présence d’amiante

-         adaptation pour la scolarisation d’un enfant handicapé : aménagement plan de travail, éclairage, sanitaires…

Contactez le SNUDI-FO, 05.49.52.52.83 et 06.60.41.34.85 pour être informés, pour intervention.

 

INDEMNITE DE CHANGEMENT DE RESIDENCE :

Si vous avez changé d’école pour la rentrée (de façon volontaire ou non), et avez été contraint de déménager à cette occasion, vous pouvez percevoir l’indemnité de changement de résidence. Contactez le syndicat pour connaître vos droits.

 

CHEQUES VACANCES, ALLOCATION GARDE JEUNES ENFANTS :

Fiches informatives sur simple demande.

 

 

 

 

 

 

 

Contacts :

SNUDI-FO86

21 bis rue A. Orillard

86035 POITIERS

05.49.52.52.83

06.60.41.34.85

Snudifo86@hotmail.fr

Site : www.snudifo86.org

Partager cet article
Repost0
31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 19:57
Le CTPD qui étudiera la carte scolaire se réunira mercredi 3 septembre matin. Faite nous parvenir vos fiches enquête si possible avant cette date. Si vous n'avez pas reçu cette fiche demandez-la avec le lien ci-dessous.

La CAPD de nomination de collègues sans poste aura lieu le même jour l'après-midi. Résultats
en milieu d'après-midi sur notre site ou au 05.49.52.52.83 / 06.60.41.34.85. Si vous voulez être informé par mail, utilisez le lien ci-dessous.

CONTACT :
Adresser un message
Partager cet article
Repost0
24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 12:47

Poursuivant la logique de réduction des dépenses publiques impulsée par la RGPP(1), qui prévoit la suppression de 30 627 postes dans la fonction publique en 2009, le ministre a publié le 3 août, en pleine période de congés, le décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 (JO du 3 août) modifiant les obligations de service des enseignants du 1er degré.
                                                            

Après avoir supprimé deux heures de classe par semaine à tous les élèves (soit l’équivalent d’une année scolaire complète sur la durée d’une scolarité), le ministre s’attaque aux garanties statutaires des enseignants du 1er degré dégradant leurs conditions de travail avec l’alourdissement de la charge de travail et la flexibilité des horaires.

S’appuyant sur la signature en novembre 2007 du protocole de discussion par le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP-FSU, le ministre remet en cause, avec ce décret, la définition des obligations de service des enseignants du 1er degré en heures d’enseignement hebdomadaires. L’annualisation de 108 heures de service ouvre ainsi la voie à des obligations de service différentes, circonscription par circonscription dans le cadre de l‘autonomie des écoles contre l’unité du service public et engage la mise sous tutelle des enseignants par les collectivités locales.

Refusant d'entendre les milliers d'enseignants qui rejettent ses projets par la grève et  la manifestation, passant outre les votes négatifs du CSE et du CTPM, ignorant la demande de l'A.M.F.(2) de reporter le décret du 18 mai 2008 supprimant deux heures de classes pour les élèves le samedi matin, le ministre décide de passer en force.

Faire respecter nos garanties statutaires

Prenant prétexte de l’inadéquation entre le nombre d’élèves en difficulté et les enseignants disponibles par école, des IA « incitent » les enseignants (en particulier de maternelle) à effectuer les 60 heures dans une autre école.

Ø      Respect de l’affectation : le SNUDI-FO rappelle qu’aucun enseignant du 1er degré ne peut être contraint d’effectuer, ne serait ce qu’une petite partie de son service, dans une autre école que son école d’affectation prononcée par la CAPD et actée par l’arrêté de nomination.

En prévoyant d’utiliser une partie des 60 heures d’« aide personnalisée » pour la formation le ministre ne prépare-t-il pas la remise en cause du droit à 36 semaines de formation continue sur le temps de travail tout au long d’une carrière et la suppression des postes de titulaires remplaçants.

Ø             Respect du droit à 36 semaines de formation continue volontaire (Circulaire n°72-240 du 20/06/72) : le SNUDI-FO interviendra auprès des IA et dans les CAPD pour le maintien de tous les stages sur le temps de travail, le respect du volontariat et pour qu’aucun stage ne soit annulé faute de remplaçants, pour que tous les collègues candidats soient satisfaits.

Défendre les RASED

Avec les deux heures d’« aide personnalisée  » et les soi-disant « stage de remise à niveau » durant les congés, le ministre entend culpabiliser les enseignants en leur faisant porter la responsabilité de l’échec scolaire pour mieux poursuivre la disparition de l’enseignement spécialisé: RASED incomplets, départs en stage CAPA-SH insuffisants …

Il explique lui-même que « le rôle des enseignants qui exercent dans les RASED devra évoluer (… ). Cela aura en outre l’avantage d’éviter une dispersion inutilement coûteuses » (Réponse à une députée de Haute Vienne 14 avril 08).

Ø    Le SNUDI-FO interviendra auprès des autorités pour  que tous les RASED soient complets et pour le respect de leurs missions.

Ø    Respect du droit au signalement : Le SNUDI-FO rappelle que tout enseignant garde le droit de signaler au RASED les élèves pour lesquels il le juge utile. Ainsi le PPRE, qui vise à transférer à chaque enseignant individuellement la responsabilité de l’aide spécialisée,  peut donc se limiter à demander l’intervention du RASED.

 

Défendre les revenus des enseignants

Alors que les prix flambent (EDF/GDF, carburant…), que le gouvernement refuse d’augmenter les traitements, les 60 heures d’« aide personnalisée » vont se trouver en concurrence avec les cantines, les études et toute autre activité extra scolaire rémunérée.

Une heure ou  deux d’ « aide personnalisée » placées à midi, le soir ou le mercredi interdiraient aux enseignants de faire la cantine et/ou l’étude et de participer à des activités périscolaires, ce qui entraînerait une perte importante de revenu. Sans compter les dépenses occasionnées par ces heures d’ « aide personnalisée » qui imposeraient des frais de garde supplémentaires pour les collègues chargés de famille !

Ø    Le SNUDI-FO demande que la possibilité de participer à la surveillance des cantines et aux études soit respectée pour tous.

Des IA refusent le temps partiel à 77,78% pour imposer 75% soit une baisse de rémunération de 40 à 50 euros selon les indices.

Ø    Le SNUDI-FO demande le respect de toutes les quotités de temps partiel.

 

Le SNUDI-FO réaffirme sa totale opposition à la suppression des deux heures de classe pour les élèves et à l’annualisation des obligations de service des enseignants qui participent du démantèlement du statut national de fonctionnaire d’état des enseignants.

Il invite les enseignants à se réunir sous toutes les formes possibles dès la pré-rentrée pour s’adresser aux IA, aux recteurs et au préfet pour que soient respectées leurs garanties statutaires, pour le maintien et la création des postes nécessaires (classes, postes RASED et CLIS, remplaçants)  et pour le réemploi des EVS/AVS.

 Le SNUDI-FO s’adresse à toutes les organisations syndicales du 1er degré pour intervenir ensemble en ce sens.


 

Montreuil le 20 août 2008

 

 

 

 

(1)R.G.P.P. : Révision Générale des Politiques Publiques

(2) A.M.F. : Association des Maires de France.

Partager cet article
Repost0
18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 12:37

Le SNFOLC exprime son indignation devant la condamnation à 500 euros d’amende, prononcée par le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe (Nord), à l’encontre du collègue qui avait giflé un élève qui l’avait traité de « connard ».

Il rappelle que c’est par dizaines de milliers que les enseignants, dans tout le pays, ont exprimé leur solidarité totale avec ce collègue. Ils savent parfaitement qu’alors qu’officiellement (procédure SIGNA) 24 329 agressions de toute nature ont été recensées en 2005-2006 dans les établissements secondaires, les violences résultent de la dégradation des conditions de travail à l’Ecole, non de la responsabilité individuelle des personnels.

Suppressions massives de postes (en particulier de surveillance), accumulation des contre réformes et  refus de mettre systématiquement en œuvre la protection du fonctionnaire par sa hiérarchie (article 11 du statut) ont considérablement affaibli l’autorité de l’Ecole et exposent les enseignants.

Présenter les  enseignants comme coupables de la violence, aboutit à dégager les responsabilités des pouvoirs publics et ne peut qu’aggraver encore la situation alors que nombre d’établissements sont déjà au bord de la rupture.

Le SN-FO-LC a  pris connaissance de la déclaration du ministre qui a regretté « qu’on transforme en affaire judiciaire quelque chose qui aurait dû se traiter à l’intérieur de l’Ecole et qui ostracise les enseignants ». Il demande une nouvelle fois qu’aucune sanction ne soit prise à l’égard du collègue de Berlaimont et  rappelle que seule la prise en compte des revendications des personnels, permettra de restaurer le climat de travail indispensable au bon fonctionnement des lycées et les collèges.

Partager cet article
Repost0

En une :

nouveau_hv.gifNouveau site internet pour retrouver le Snudi-FO86 :

>>>>> http://86.fo-snudi.fr

 

                                                                                                               

  

Loi d'orientation sur la "Refondation de l'Ecole"

Signez, faites signer la pétition rythmes scolaires en ligne (ici)

Recherche

Archives

Le point sur...

a.jpgPOUR CONNAITRE VOS DROITS ET MIEUX LES DEFENDRE :
le guide de vos droits est toujours disponible gratuitement sur simple demande auprès du syndicat


Pour être informé,
Pour être défendu,
Pour revendiquer,
IMAGE0002.JPG

 snudifo.jpg

carte.gif

DBD


TLP

 

BDD

 

LD